Jacques Marseille
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Jacques Marseille, né en 1945 à Abbeville, est un historien[1], spécialiste d'histoire économique[2], également chroniqueur de presse et de radio. Il se présente comme « historien économiste »[3], tandis que la presse le présente régulièrement comme un économiste[4].
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[modifier] Biographie
Jacques Marseille est agrégé d'histoire et docteur d'État. Sa thèse portait sur l'économie de la colonisation française de 1880 à 1960. Il devient ensuite professeur à l'Université de Paris-I Panthéon-Sorbonne, où il dirige la chaire d'histoire économique et sociale créée par Marc Bloch. Il est également membre du Comité pour l’histoire économique et financière auprès du ministère de l’Économie et des Finances.
Jacques Marseille a analysé ce qu'il présente comme « le mal français » issu selon lui de la difficulté à mettre en pratique des réformes par le dialogue. Il a aussi défendu les avantages de l'entreprise familiale, la nécessité de la réduction du nombre de fonctionnaires ou d'une réforme de l'enseignement supérieur vers la sélection des étudiants et l'ouverture au monde de l'entreprise.
Ancien communiste, il est aujourd'hui favorable au libéralisme économique[réf. nécessaire]. Chroniqueur au Point et à Enjeux Les Échos, ses articles analysent les orientations des gouvernants français. Il est également directeur de la collection Histoire aux éditions Nathan.
[modifier] Ouvrages publiés
- Vive la crise et l’inflation, 1983
- L’Âge d’or de la France coloniale, 1986
- Le Temps des chemins de fer en France, 1986
- La France travaille trop, 1989
- Lettre ouverte aux Français qui s'usent en travaillant et qui pourraient s'enrichir en dormant, 1992
- C'est beau la France ! Pour en finir avec le masochisme français, 1993
- France, terre de luxe, 1999
- Le Journal de la France au XXe siècle, 1999
- L'UIMM, cent ans de vie sociale, 2001
- Nouvelle histoire de la France, 2001
- Les Années Hugo, 2002
- France et Algérie, Journal d’une passion, 2002
- Le Grand Gaspillage, 2002
- La guerre des deux France. Celle qui avance et celle qui freine, Perrin, coll. « Tempus », Paris, 2004, 260 p. (ISBN 2262022836)
- Les Wendel 1704-2004, 2004
- Empire colonial et capitalisme français : histoire d’un divorce, 2004 (réédition) - Prix des Ambassadeurs 2005
- Le Grand Gaspillage 2005 2005 (seconde édition)
- Du bon usage de la guerre civile en France, 2006
- Les Bons Chiffres pour ne pas voter nul en 2007, Perrin, 2007
[modifier] Citations
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- « Les Français n'ayant pas une grande passion pour l'entreprise et l'économie de marché, ils ont tendance à nier leurs réussites ou à les attribuer à la recherche coupable du profit »[5]
- « Plus on travaille, plus il y a du travail pour tous »[6]
[modifier] Notes et références
- ↑ Ce qui es précisé sur l'annuaire de l'IDHE. Dans le cadre de ce laboratoire, il est rattaché à la section 33 du CNRS : « Monde moderne et contemporain » (et non à la section 37, section « Economie et gestion » du CNRS).
- ↑ Jacques Marseille, page de l'IDHE
- ↑ Notamment sur son site. Une telle qualification disciplinaire n'a aucune existence institutionnelle, Jacques Marseille est simplement reconnu comme historien de l'économie
- ↑ Par exemple, Les Échos [1], Le Monde (voir cadre droite) ou Libération [2]
- ↑ Jacques Marseille (Historien économiste): La France est schizophrène, le Journal du Net, 26 octobre 2005
- ↑ in Les Bons Chiffres pour ne pas voter nul en 2007, Perrin, 2007