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Inhibition latente - Wikipédia

Inhibition latente

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L’inhibition latente est un blocage ou affaiblissement d'une fonction psychique, mentale.

Sommaire

[modifier] Explications

L'Inhibition Latente est le processus de cognition (cognitif) qui permet aux individus que nous sommes de traiter les stimuli, les informations que nous renvoie l’extérieur : de les trier.

C'est un processus inconscient, sauf chez une personne présentant un déficit d'inhibition latente, qui effectuera le tri "manuellement" dans les détails de la vie quotidienne, mais d'une manière tout aussi inconsciente.

Par exemple, si nous rentrons dans un endroit, son odeur va nous marquer, puis semblera disparaître. Le cerveau a enregistré l’information, l’a rangée dans la catégorie "pas utile" et la met de côté ! La même chose se passe pour les bruits : le tic-tac d’une horloge peut nous agacer, puis il semble disparaître, se fondre dans le décor : c’est l’inhibition latente qui a œuvré et a classé cette information comme n’étant pas importante et l'a mise de côté.

C’est l’inhibition latente qui fait que notre cerveau opère un tri dans toutes les informations reçues, qu’elles soient visuelles, auditives ou tactiles, et nous rend conscients de ce qui est jugé utile et pertinent, en enlevant les bruits, images et sensations " de fond ". L’inhibition latente effectue une sorte de "tri automatique" afin que nous ne soyons pas submergés par toutes ces informations et que nous puissions nous concentrer sur l’essentiel.

En 2001, les équipes de recherches de Harvard et de Toronto, conduites par Shelley Carson et Daniel Higgins ont pu démontrer, suite de nombreux tests que le déficit de l’inhibition latente en ouvrant grand les portes des perceptions aux cerveaux, lie le génie et la folie[1].

Une personne avec un QI élevé aura la capacité de concentration et d’analyse pour effectuer le tri dans cette surcharge d’informations sans se laisser submerger par elle, gagnant ainsi en créativité. A l’inverse, ce flot peut conduire à la schizophrénie une personne n’étant pas en mesure de le traiter.

Certaines drogues agissent sur l’inhibition latente et peuvent la mettre à un "bas niveau" et ainsi provoquer un raz de marée d’informations chez des personnes ne pouvant les traiter, ce qui va les rendre malades, et les mener aux portes de la psychose.

[modifier] Q.I.

Un déficit d'inhibition latente doit être rappporté au Q.I. (Quotient Intellectuel). Le Q.I. n’est pas en soi une mesure de l’intelligence mais plutôt un indicateur des capacités de mémoire et de concentration d’une personne d’où vont découler ses capacités à intégrer des informations. Ce QI élevé vient se combiner à un Déficit d’Inhibition Latente (Low Latent Inhibition) afin de tirer un plus grand parti de ce "surplus" de détails. En revanche, une personne possédant un faible Q.I.(du moins en-dessous ou juste à la moyenne) ne sera pas apte a trier "manuellement" toutes ces informations. En effet, elles ne parviennent pas au cerveau conscient des personnes possédant une inhibition latente normale, qui seront donc souvent sujettes à des maladies mentales, telles que la plus connue ; la schizophrénie.

[modifier] Causes

Un déficit d'inhibition latente peut survenir suite à un choc post-traumatique ou psychologique, cela peut aussi se produire "naturellement" (comme la perte de la vue, de l'ouïe...) et ce, à n'importe quel âge, mais aussi tout simplement être naturel (dès la naissance).

On dénombre 35,8% de la population mondiale présentant des troubles d'inhibition (inhibition pathologique, psychiatrique, averée, latente...)

[modifier] Effets

Une basse inhibition latente n'est ni bonne, ni mauvaise. En effet, les gens présentant ce déficit peuvent observer plus de détails, de petites choses que d'autres ne verraient pas, car leur cerveau les aura jugés inutiles : cela leur permet d'être plus imaginatifs, de trouver des solutions et d'avoir souvent beaucoup d'idées, à condition d'avoir les capacités cognitives pour les trier. Mais cela peut aussi provoquer une surcharge d'informations et causer de fortes migraines ou des crises d'hypotension.

[modifier] Dans les médias

Ce cas de psychologie fut popularisé par la série Prison Break par son personnage principal, Michael Scofield.


Dans l’épisode 1.09 "Un homme hors du commum", le Docteur Tancredi va rencontrer son psychiatre afin de mieux cerner la personnalité de cet étrange et déstabilisant détenu ! Le psychiatre révèle que Michael souffre de deux choses et qu’il a un Quotient Intellectuel très élevé.

Le Quotient Intellectuel n’est pas en soi une mesure de l’intelligence mais plutôt un indicateur des capacités de mémoire et de concentration d’une personne d’où vont découler ses capacités à intégrer des informations. Dans le cas de Michael Scofield, ce QI élevé vient se combiner à un Déficit d’Inhibition Latente (Low Latent Inhibition).

L'Inhibition Latente est le processus cognitif qui permet aux individus que nous sommes de traiter les stimuli, les informations que nous renvoie l’extérieur : de les trier.

Par exemple, si nous rentrons dans un endroit, son odeur va nous marquer, puis semble disparaître, le cerveau a enregistré l’information, l’a rangé dans la catégorie "pas utile" et la met de coté ! La même chose se passe pour les bruits : le tic-tac d’une horloge peut vous agacer, puis il semble disparaître, se fondre dans le décor, c’est l’inhibition latente qui a œuvré et a classé cette information comme n’étant pas importante et l'a mise de coté !

C’est l’inhibition latente qui fait que notre cerveau opère un tri dans toutes les informations reçues, qu’elles soient visuelles, auditives ou tactiles, et nous rend conscient de ce qui est jugé utile et pertinent, en enlevant les bruits, images et sensations " de fond ". L’inhibition latente effectue une sorte de "tri automatique" afin que nous ne soyons pas submergé par toutes ces informations et que nous puissions nous concentrer sur l’essentiel.

Une personne présentant un déficit d’inhibition latente n’effectue pas ce tri et reçoit toutes les informations qu’elle doit ensuite trier "manuellement".

En 2001, les équipes de recherches de Harvard et de Toronto, conduites par Shelley Carson et Daniel Higgins ont pu démontrer, suite de nombreux tests que le déficit de l’inhibition latente en ouvrant grand les portes des perceptions aux cerveaux, lie le génie et la folie.

Une personne avec un QI élevé comme Michael aura la capacité de concentration et d’analyse pour effectuer le tri dans cette surcharge d’informations sans se laisser submerger par elle. A l’inverse, ce flot, chez une personne n’étant pas en mesure de le traiter peut conduire à la schizophrénie.

Certaines drogues agissent sur l’inhibition latente et peuvent la mettre à un "bas niveau" et ainsi provoquer un raz de marée d’informations chez des personnes ne pouvant les traiter, ce qui va les rendre malades, et les mener aux portes de la psychose.

Les personnes comme Michael Scofield qui combinent un QI élevé et un déficit d’inhibition latente sont qualifiées de "génie créatif" potentiel car leur QI augmente leur chance de tirer un meilleur parti de leur "surplus" de sensation et de cette conscience exacerbée qu’ils ont de leur environnement.

Cette conscience va permettre à Michael de saisir la prison sous tous ses angles et de construire un plan prenant en compte toutes les possibilités.

Chaque détail peut être une source d’inspiration, comme cela se passe lorsqu’il rencontre la livreuse de pizza tatouée dans l’épisode 16.

Le "Self Worth"

D’après le dictionnaire anglais Cambridge le "Self Worth" terme employé par le psychiatre à propos de Michael désigne la valeur qu’une personne donne à sa propre vie et à ce qu’elle accomplit.

Ce terme est traduit en français de plusieurs manières : l’estime de soi, ou la valeur personnelle ou encore la valorisation de soi.

Le "Self Worth" ou "Self-esteem" (estime de soi) ou encore "self respect" (respect de soi) est surtout un concept de la psychologie introduit en 1890 par le philosophe et psychologue américain William James. C’est un concept qui a été énormément développé dans les théories anglo-saxonnes.

Le terme, utilisé en France notamment dans les Sciences de l’Education, se base sur la théorie développée par Covington en 1998 et qui s’inscrit dans ce qui est appelée "la psychologie de la motivation".

Il n’y a pas aujourd’hui UNE définition claire de ce concept mais il s’appuie sur l’évaluation d’un individu en terme de : - je suis compétent, capable (ce qui génère un sentiment de triomphe) / je ne suis pas compétent, capable (qui génère du désespoir) et - je suis aimé(qui génère de la fierté) / je ne suis pas aimé(qui génère de la honte).

L’estime de soi peut être ponctuelle, liée à l’évaluation d’un moment donné et d’un évènement de la vie d’une personne (examen raté : dans quelles conditions et quel contexte par exemple), comme c’est aussi le regard global qu’un individu va porter sur lui-même, et qui, là, est plus ou moins stable au cours de sa vie.

En 1967, Coopersmith indique que le seul facteur qui influence très fortement l’estime de soi de l’enfant est la qualité de la relation qu’il a avec ses parents.

Le psychiatre de Michael Scofield s’appuie sur cela : Michael n’a pas connu son père, qui l’a abandonné lui, son frère et sa mère, puis, sa mère est morte lorsqu’il était encore jeune.

Bien que la qualité de la relation de Michael avec sa mère paraisse avoir été bonne, de ce qu’il en dit dans ses conversations avec Lincoln (1.08 "Route 66") cela ne suffit apparemment pas pour que Michael s’accorde une grande valeur en tant que personne.

Un autre fait vient se rajouter à cela. En 1976, les psychologues Miller et Naruyama indiquent que le rang de naissance joue également un rôle sur l’estime de soi d’un enfant : ainsi les cadets, tel Michael Scofield auraient une estime de soi légèrement plus basse que les aînés, mais seraient plus populaires et plus à l’aise en société que ces derniers ! Ce qui se retrouve dans la série !

Par contre, cette théorie a été développé par deux autres psychologues Fabio et Polit qui ont poursuivis en disant que les aînés avaient une plus grande estime d’eux-mêmes, axée sur la performance, ce qui explique qu’ils connaissent en général une meilleure réussite scolaire.

La réussite scolaire ne s’applique pas au cas de Lincoln Burrows, mais on reconnait tout de même une certaine idée de force et de performance dans le personnage, qui n’hésite pas, sûr de lui, à emprunter une somme énorme et à se mettre dans des situations périlleuses.

Michael a donc un passif familial qui l’entraîne à ne pas s’accorder une grande valeur et comme le dit son médecin à n’accorder de valeur qu’aux autres !

Par ailleurs, le fait qu’il ait toujours conscience de tout son environnement avec le déficit d’inhibition latente le place dans une situation d’être hyper réceptif à ce qui l’entoure, combinée avec son absence d’estime de soi, c’est la douleur et la souffrance d’autrui qu’il perçoit de façon prédominante.

Ceci étant, et ainsi nous percevons bien les limites concrètes du concept de" self worth " : si Michael n’accorde que peu d’importance à sa valeur en tant qu’individu dont il faut prendre soin physiquement déjà. Car, on peut dire qu’il va payer de sa personne (1.02 avec Abruzzi ; 1.04 lorsque Michael veut se débarrasser de Haywire et qu’il dit "quelqu’un va souffrir" ; 1.15 dans la chaufferie ; 1.17 au " trou " ) comme moralement et affectivement : il est seul, obligé de mentir à tous y compris les personnes qu’il admire ou pour qui il a de l’affection : Sara, mais aussi Sucre et Pope. Un autre exemple illustre parfaitement cela dans l'épisode 1.07 où Michael sauve Sara manquant d’y laisser sa propre vie.

Il a cependant une estime et une confiance en ses capacités intellectuelles très grandes, voire inébranlables : il n’a que peu de doutes d’échouer dans son plan !

Son "estime de soi", estime en ses capacités, de façon conjoncturelle, dans un temps donné et un contexte donné comme nous le disions plus haut, est donc très forte !

A l’heure actuelle, le concept de "Self Worth" fat toujours débat, il n’y en a pas une définition, et ce ne dois pas être une explication en soi, qui définirait ou expliquerait un individu dans sa globalité, comme dans le cas de Michael, mais un des éléments qui constitue sa personnalité, et un des éléments, venant se combiner aux autres.

Par ailleurs, ce concept ne montre pas assez combien l’individu est changeant : ne serait-ce qu’au cours d’une seule journée, une même personne peut passer par des état d’émotions très divers, extrêmes même, et se sentir découragé et bon à rien le matin, et au contraire plein d’espoir et de confiance le soir venu...

Conclusion

Pour finir, un dernier élément va intervenir dans le cas de Michael Scofield : la culpabilité : les deux extrait ci-dessous, tirés de l'épisode 1.16, achèvent bien le tableau et montre le "pourquoi", quelles motivations vont être celles de Michael pour sauver son frère, aux prix de tous les risques et au mépris des dangers les plus grands.

sources : apa.org, Transfert.net , Journal of Personnality and Social Psychology volume 85 N°3, 2001. Cambridge english dictionnary, umonton.ca, upmf.grenoble.fr, Sorbonne.fr, Wikipedia fr, Wikipedia us

Rédigé par Sunjin avec la collaboration de Koosbidou, Mizar !, Raistlin et TITI

[modifier] Notes et références

  1. Articles en ligne en anglais [1] ou en français [2]

les informations inscrites dans cet article font apparaitre l'origine d'un point de vue particulier et spécifique d'une théorie: le cognitivisme. Cette théorie a ses auteurs et ses défenseurs. Pour que ces informations soit valides il est donc nécessaire de les citer pour éviter le réductionnisme, les erreurs et les contre-sens.Le révisionnisme c'est l'absence d'origine des fondateurs et des faits vérifiables et son énoncé en forme de déni de l'altérité, c'est à dire d'autres thèses, c'est à dire sans dialectique: une forme de délire. Qu'est-ce que le cognitivisme et à quoi s'oppose-t-il comme thèse? Pourquoi dans cet article l'inhibition n'est présentée que comme un frein à une quantité d'information, à l'exemple d'un bug et une assimilation d'un cerveau humain (biologique et psychologique) à un appareil informatique sur lequel les recherches ont tenté des construction "humanoïdes" et non humaines. Où est Freud et son livre " inhibition, symptôme et angoisse", sa "métapsychologie".Où sont toutes les autres théories différentes? L'inhibition est aussi une forme de refoulement des pulsions sexuelles ou agressives, une difficulté d'identification de choix d'objet pour une pensée adressée à un autre en paroles, en geste ou en acte. C'est aussi une peur de perdre un objet d'amour, c'est à dire une raison de vivre selon un type de relation avec autrui, autrement dit une peur de changer quelque chose à sa vie, dans un système relationnel. C'est une sorte de négociation interne entre l'action pour perdre et l'angoisse que cela génère pour choisir par quel changement nous devons passer. La psychanalyse pose comme hypothèse pour comprendre les mécanismes à l'œuvre trois principes: un point de vue économique, un point de vue dynamique et un point de vue topique. Le point de vue économique, comme le rappelle Serge Leclaire - dans son livre "démasquer le Réel", p 168, "vise à dégager les facteurs et les structures qui règlent la production et les échanges", et l'inhibition serait donc un trouble de cette régulation, probablement dû à des refus inconscients de changer le mode d'échange entre le sujet et l'Autre, c'est à dire entre l'enfant et ses parents. Un nœud qui ne se dénoue pas pour certaines raisons, tenant au complexe d'Oedipe, au caractère ou à la personnalité.Voir Jean Bergeret "la personnalité normale et pathologique". Voire aussi le livre du sociologue Alain Ehrenberg "la fatigue d'être soi". Enfin il y a sans doute une réaction à un milieu, familial, professionnel ou autre de la part de quelqu'un à qui on demande implicitement à prendre une place impossible, voire une place interdite.Place d'un mort, place incestueuse ou incestuelle. La créativité qu'elle soit dans les arts plastiques ou autres comme la musique et l'écriture permet de repérer quelques fois cette inhibition qui n'est que contextuelle. Voir Nicolas Abraham et Maria Torok dans leur livre " l'écorce et le noyau" et un livre qui l'illustre de Bernard Wagner "le violon d'Astrid".

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