Images par seconde
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C'est le nombre d'images affichées en une seconde par un dispositif. Plus le nombre d'images est élevé, plus l'animation semble fluide. La persistance rétinienne a longtemps été proposée pour expliquer cet effet, mais elle est remise en cause. L'Effet phi est aujourd'hui considéré comme l'explication principale.
L'expérience impose une cadence d'au moins 16 images par seconde pour obtenir l'illusion d'un mouvement fluide (voir le Folioscope) mais le nombre d'images dépend beaucoup de la nature des images.
Au cinéma, le nombre d'images par seconde, qui était au début de 16 ou 18 images par seconde, fut normalisé à 24. A la télévision, le système européen PAL (ou SECAM en France) est de 25 images par seconde. Aux États-Unis et au Japon, la norme NTSC est de 30 images par seconde.
Lors d'affichages informatique, il est également nécessaire de synchroniser l'affichage avec la Fréquence de rafraîchissement de l'écran pour éviter des artefacts visuels déplaisants. Les cadences usuellement employées sont de 30, 60 ou 100 images par seconde.
Lorsque l'on simule des paramètres physiques, l'augmentation du nombre d'images permet au cerveau de mieux appréhender ce qui se passe. Par exemple, il est plus facile de prédire la trajectoire d'une balle lorsque le nombre d'images est important. Ce phénomène devient inconscient à partir d'un certain nombre d'images, mais il participe à la sensation de confort perçue par l'utilisateur.
Si le nombre d'images par seconde au moment de la projection est supérieur à celui du tournage, on obtient un accéléré.
A l'inverse, si le nombre d'images par seconde au moment de la projection est inférieur à celui du tournage, on obtient un ralenti.