Histoire du MUC 72
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L'histoire du club de foot Le Mans Union Club 72 comporte plusieurs époques. Jusqu'en 1985, le club s'appelle US Le Mans.
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[modifier] Les débuts du Mans
L'US Le Mans est un club omnisports qui voit le jour en novembre 1899. La section football association n'est crée que quelques années plus tard, en 1903. Celle-ci joue en maillot bleu et culotte blanche sur des terrains proches du Vélodrome Léon Bollée inauguré en 1906. Peu de temps après, le club fusionne avec le Sporting Club du Mans. Le club est champion du Maine lors du premier championnat organisée par l'USFSA lors de la saison 1906-1907. Le club remportera quatre fois ce titre et accèdera à plusieurs reprises au Championnat de France de football l'USFSA.
- Saison 1906-1907 : quarts de finales, forfait face au Le Havre AC,
- Saison 1909-1910 : huitièmes de finales, défaite face à l'US Saint-Servan (7-1),
- Saison 1911-1912 : tour préliminaire, défaite face au CASG Orléans (4-1),
- Saison 1913-1914 : tour préliminaire, défaite face au Stade Malherbe de Caen (6-1).
Le club est en lice la première coupe de France de football (dite Coupe Charles Simon) en 1917-1918. Il est forfait au premier tour. Lors de la saison 1918-1919, le club se qualifie pour les trente-deuxièmes de finales. Le club sera encore qualifié les deux saisons suivantes avant de tomber dans l'oubli des championnats locaux.
[modifier] L'USM, club professionnel
Durant la Seconde Guerre mondiale, la rencontre de trois hommes va faire renaître le club : Robert Hurault comme dirigeant, Camille Cottin comme entraîneur et Jacques Wyffels comme joueur.
Lors de la saison 1941-1942, le club atteint les quarts-de-finales de la Coupe de la zone occupée (défaite 4-2 contre les Girondins de Bordeaux. Lors de la saison 1942-1943, le club est engagé dans le Championnat D1 de la zone occupée. Le club devient professionnel. Lors de cette première saison, le club fini onzième sur seize.
La saison suivante, 1943-1944, les clubs de football sont dépossédés de leurs sections pros par le régime de Vichy. Les joueurs sont affectés dans des équipes fédérales de région. Les joueurs du Mans intègrent l'équipe fédérale Rennes-Bretagne.
L'USM réintègre le championnat de France de Division 1 lors de la saison 1944-1945. Le club finit dixième. Après la réorganisation des Championnats de France de football professionnel à la Libération, pour la saison 1945-1946, l'USM se voit affectée au Championnat de 2e Division. Jusqu'à la saison 1951-1952, le club est habitué au bas du tableau. Il abandonne cette année là son statut de club professionnel.
[modifier] De la chute à la fusion
[modifier] Le parcours de l'US du Mans
Dès la saison suivante, l'USM joue en championnat amateur. Plusieurs entraîneurs se succèdent qui font accéder le club au Championnat de France Amateur à la saison 1961-1962. Le club redescent à la fin de la saison suivante pour revenir en CFA en 1965-1966.
En 1970, suite à la réforme de la Division 2, 32 clubs de CFA sont promus en deuxième division. Fort de son bon parcours dans la Coupe de France 1969-1970 où il ne s'est incliné qu'en huitièmes-de-finales contre le FC Nantes Atlantique (finaliste cette année là), le club du Mans fait partie des clubs qui montent en Division 2. La première saison, le club est neuvième de son groupe. En 1971-1972, l'US Le Mans est quatrième de son groupe. En 1972-1973, la Division 2 est de nouveau réformée et passe de trois groupes régionaux à deux, ne subsiste que 36 clubs sur les 48 de la saison passée. Cette saison là, le club du Mans est huitième de son groupe. A la fin de la 1973-1974, l'US Le Mans est reléguée en Division 3. En 1981, le club est relégué en Division 4.
[modifier] Le Stade Olympique du Maine
Pendant que l'US du Mans descendait les échelons du football, un autre club, le SO Maine, avait un parcours inverse. Ce club, soutenu par les Mutuelles du Mans, accède à la Division 4 en 1982 puis à la Division 3 en 1983.
Devant l'impossibilité de faire accéder son club à la Division 2, le président du Stade Olympique du Maine, Roland Grandier, propose la fusion avec son club rival : l'Union Sportive du Mans.
[modifier] Les débuts du MUC 72
Le 12 juin 1985, un nouveau club est né : le MUC 72. Sur la proposition du maire du Mans, Robert Jarry, le club adopte les couleurs rouges et jaunes de la ville ville du Mans.
L'objectif fixé au club est l'accession en Division 2. Un nouvel entraîneur rejoint le MUC pour la saison 1986-1987, il s'agit de Christian Gourcuff. Après deux saisons en Division 3, l'équipe accède enfin à la Division 2. Le club n'y restera qu'un an, à la fin de la saison 1988-1989, le MUC 72 est dernier de son groupe et redescent en Division 3.
Le club remonte en Division 2 la saison suivante (1990-1991). La première saison, le MUC 72 échappe de peu à la relégation. Mais lors de la saison 1991-1992, le club joue les matchs de pré-barrages pour l'accession en Division 1. De 1992 à 2002, le club oscille dans le tableau de Division 2.
Au cours de ces neufs saisons passés en Division 2, le club se développe. Le centre d'entrainement du MUC 72, situé à la Pincenardière révèle quelques talents, dont notamment Didier Drogba, Daniel Cousin ou Yohan Hautcoeur. Ces deux derniers joueurs restés au club feront partie du groupe qui permettra l'accession du club en Ligue 1.
[modifier] L'accession à la Ligue 1
Près de soixante ans après son dernier passage dans l'élite, le club de football du Mans accède à la Ligue 1 lors de la saison 2003-2004. Le club a été amené par ce niveau par un groupe largement formé au club pendant les années Division 2 et par l'entraîneur Thierry Goudet.
Lors de cette première saison de Ligue 1, le MUC 72 vit un calvaire de promu. Le club finit la saison dix-neuvième du classement et est relégué. Le club avait pourtant essayé de recruter des joueurs expérimentés ayant déja une expérience de haut-niveau. Plusieurs internationaux ont été recrutés : Dan Eggen danois et ancien joueur du Celta Vigo, Sergiu Radu roumain et ancien joueur du Rapid Bucarest ou encore Fernando D'Amico argentin et ancien joueur du LOSC. La mayonnaise ne prend pas. Le club ne réussi pas sa montée. En février 2004, l'entraîneur Thierry Goudet démissionne. Il est remplacé par le suisse Daniel Jeandupeux.
Pendant la saison 2004-2005 que le MUC passe en Ligue 2, l'objectif est de retouver l'élite au plus vite. Le club cherche à se reconstruire pour être solide lors de sa prochaine montée. Pour cela, on s'appuie notamment sur les jeunes formés au club, dont le gardien Yohann Pelé, et quelques bons transferts tels Daisuke Matsui. Le club finit vice-champion de Ligue 2 et est promu.
Au cours de ses deux premières saisons de retour parmi l'élite(2005-2006 et 2006-2007), le MUC 72 est entrainé par Frédéric Hantz. Le club s'appuie sur les jeunes joueurs du club, dont plusieurs internationaux A et espoir. Lors des deux saisons, malgré de bonnes impressions laissant espérer pour certains des qualifications européennes, le club fini toujours en milieu de tableau.
Le MUC 72 est reconnu pour son beau jeu. Il garde une image de club familial et à petit budget. La qualité de son centre de formation est reconnue par la selection de plusieurs internationaux, dont des espoirs français. Les jeunes manceaux ont notamment gagné la Coupe Gambardella en 2004
Après le départ de Frédéric Hantz pour entrainer le FC Sochaux-Montbéliard en juin 2007, le club recrute Rudi Garcia comme entraîneur. Il officiait auparavant au Dijon FCO. Le départ possible de quelques cadres du groupe et le changement d'entraîneur font que la saison 2007-2008 sera un révelateur de la pérennité du club parmi l'élite.