Hippolyte de Capellis
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
VIOLATION POSSIBLE DU DROIT D’AUTEUR |
Cet article enfreint probablement un droit d’auteur. Il est la copie conforme de tout ou partie du site : Pour tout éclaircissement et information complémentaires, consultez la note « Hippolyte de Capellis » dans la liste des pages soupçonnées de violation de copyright, ainsi que la page de discussion de cet article. |
|
|
Cet article est une ébauche concernant une personne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
Cet article doit être wikifié.
Le texte ne correspond pas à la mise en forme Wikipédia (style de Wikipédia, typographie, liens internes, lien entre les wikis, etc.). Participez !
|
Cet article n’est pas rédigé ou présenté conformément aux recommandations.
|
Hippolyte Louis Antoine, 3e marquis de Capellis, comte palatin, seigneur et marquis du Fort, seigneur de Vernières-en-Vivarais, est un officier de marine français (capitaine de vaisseau (1786)), chevalier de Saint-Louis, passé au service de la Russie (contre-amiral (1799)), né le 13 Août 1744 à Pernes et mort le 7 janvier 1813 en Avignon.
Sommaire |
[modifier] Biographie
[modifier] Débuts de carrière
Reçu garde de la marine en 1758, à Brest, à l’âge de 14 ans, embarqué sur la Valeur, sur l’Opale (1761-1762), puis sur la Folle (1762).
Enseigne de vaisseau le 1er février 1770, toujours à Brest, embarqué sur la Dorade (1770) puis sur la Flore (1771-1772), lieutenant au 2e bataillon du régiment de Bordeaux (1er mai 1772), embarqué sur la Provence (1776), puis sur le César (1777).
Lieutenant de vaisseau le 14 février 1778, embarqué sur la frégate la Belle Poule, dont il commande la batterie de canons ; blessé dans le fameux combat entre ce bâtiment et la frégate anglaise l’Aréthuse, le 17 juin 1778, qui ouvre les hostilités entre Paris et Londres. Embarqué ensuite, brièvement, sur l’Iphigénie.
En septembre 1778 Capellis reçoit le commandement de la corvette de 16 canons L’Epervier, appartenant à la flotte de Toulon ; il contribue fortement à la reconquête du Sénégal le 28-30 janvier 1779, faisant partie de l’expédition qui s'empare des forts de Gambie et de Sierra Leone. Il apporte au Roi la nouvelle du succès de cette expédition (juillet 1779). Chevalier de Saint Louis le 2 juillet 1779 (ou 10 octobre ?) à l’âge de 35 ans, et honoré d’une gratification du Roi de 800 £ (1779).
[modifier] L'Amérique
En 1780, Capellis est embarqué comme lieutenant en second sur le vaisseau le Duc de Bourgogne, appartenant à l’armée navale de l’amiral comte de Guichen. Il participe aux batailles des 17 avril, 15 et 19 mai 1780. Il sert comme aide-major du chef d’escadre de Ternay (1780) à Newport, fonction qu’il occupera de nouveau sous les ordres du chef d’escadre des Touches en 1781-1782.
En janvier 1781, il reçoit le commandement la frégate l’Ariel, appartenant à un groupe de frégates arrivé à Boston depuis peu. Le 16 mars 1781 il participe au combat naval de la Chesapeake, sous les ordres du chevalier Destouches. Capellis est l’un des neuf officiers dont l’amiral de Barras demande la promotion au grade de capitaine de vaisseau, appuyant un rapport de Destouches. Appartenant à l’escadre de Grasse, il participe au combat du 5 septembre 1781 en vue de la Chesapeake. Le 26 novembre 1781 le Roi le gratifie d’une pension de 600 £.
En décembre 1781, il commande la frégate la Danaé : M. de Capellis, arrivant de France avec La Danaé, la voit échouer par la maladresse du pilote. Il déploie une telle activité qu’il parvient à relever sa frégate et la remonte jusqu’à Philadelphie. En 1782 le roi l’honore d’une gratification de 3.000 £.
Début 1783 il commande toujours La Danaé qui croise dans la Delaware, puis participe au transport des hommes de Lauzun vers la France. Le 11 mai 1783, Capellis quitte définitivement les Etats-Unis : La Danaé, transportant 307 hommes du corps de Lauzun, met à la voile depuis Wilmington sur la Delaware. La frégate, ayant relaché au Portugal, mouille exactement un mois plus tard dans la rade de Brest.
Il commande ensuite la Tamproie (1784) et le Roi l’honore d’une gratification de 1.200 £ (1784). Admis aux honneurs de la Cour (29 janvier 1785). Il est promu capitaine de vaisseau le 1er mai 1786, à 42 ans. Affecté à la 1re escadre de Brest.
[modifier] L'émigration
Sa femme et lui appartiennent au salon mondain et intellectuel d’Adélaïde de Flahaut que fréquentent en particulier Talleyrand et, à partir de 1789, Gouverneur Morris.
Emigré en Allemagne, puis en Russie, Capellis sert en Mer Noire, face aux Turcs (1796), puis comme gouverneur du port militaire de Cronstadt, près de Saint-Petersbourg, avec le grade de contre-amiral (1799).
[modifier] Parents
François de Capellis (24 septembre 1711 en Avignon - 14 juin 1772 à Toulon), 2e marquis de Capellis, officier d’infanterie, passé sur le tard dans la marine (1756), capitaine de vaisseau (1771), commandant le 1er bataillon du régiment de Toulon (1772), chevalier de Saint-Louis, d'une famille du Comtat (Pernes-les-Fontaines), venue de Modène au moment du mariage de Catherine de Médicis ;
marié le 16 et le 18 juin 1740, au château du Fort (Nautin), à
Louise de Beaumont de Gibaud (vers 1724 - 1749), marquise du Fort (ou de Fors) et dame de Vernières-en-Vivarais, d'une famille originaire de Saintonge, petite-nièce de Fénelon et descendante du maréchal d'Esparbès (mort en 1628).
[modifier] Fratrie
Jean Louis Gabriel, chevalier de Capellis (1752 - 1779 en mer), Garde de la Marine (1770), à Toulon, chevalier de Malte (1771), lieutenant de vaisseau (1778). En 1778-1779 il commandait le cutter de 14 canons « L’Alerte », appartenant à la flotte de Toulon et servant aux Antilles.
Marie Antoinette Félicité de Capellis (1749 - 1771 à Rochegude), mariée en 1770 à Avignon, à Dominique de Robert (1734 + 1790, Avignon, massacré par des révolutionnaires), 2e marquis d'Aquéria et de Rochegude, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis.
[modifier] Conjoints
- Cécile de Cheylus ou de Charlus (morte en 1783) ;
- le 15 novembre 1784 à Paris, à Marie Félicité de Flahaut (Paris, Saint Sulpice, 26 septembre 1766 - Versailles, 21 mars 1829), fille de Charles de Flahaut (10 avril 1724, Nelles-la-Vallée, près Pontoise + 29 mai 1811, St-Rémy-sur-l’eau), 2e marquis de la Billarderie, seigneur de Saint Remy-sur-l’Eau en Beauvaisis (Oise), maréchal de camp (1767), chevalier de Saint Louis (1748), gouverneur de Saint Quentin, marié le 16 novembre 1760 à Marie-Jeanne Françoise Richard de Pichon de Livry (4 mai 1739 + 24 septembre 1816, St Rémy-sur-l’eau). Sœur cadette d'Odile de Flahaut (1761 + ap1788), marquise de La Valette (1780) et nièce de Charles Claude Flahaut de La Billarderie, comte d’Angivillers (1730 + 1810).
D'où postérité féminine.