George Harrison
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George Harrison | |
George Harrison en 1974
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Naissance | 25 février 1943, Liverpool, Angleterre |
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Pays d’origine | Royaume-Uni |
Profession(s) | Musicien, chanteur, guitariste |
Genre(s) | Pop rock Rock britannique |
Années actives | 1963-2001 |
Label(s) | EMI |
Site internet | georgeharrison.com |
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Entourage | Paul McCartney, John Lennon, Ringo Starr |
George Harrison était un chanteur, auteur, compositeur et guitariste britannique, né le 25 février 1943 à Liverpool, mort le 29 novembre 2001 à Los Angeles en Californie. Il était le plus jeune des quatre membres du groupe The Beatles.
Sommaire |
[modifier] Biographie
[modifier] Enfance et adolescence (1943–1958)
[modifier] Avec les Beatles (1958–1970)
Dès 1959 à l'âge de 16 ans, le jeune apprenti électricien passionné de rock, fan de Carl Perkins, a déjà fondé un groupe avec son frère Peter : The Rebels. Il rejoint Paul McCartney, alors copain d'école, et John Lennon au sein des Quarrymen.
En 1960, ils deviennent les Beatles et se produisent, entre autres, dans les boîtes à striptease de Hambourg et à Liverpool avant de connaître d'abord en Europe, puis à partir de 1963 à travers le monde, le succès le plus spectaculaire de l'histoire du rock et du disque.
D'abord et avant tout guitariste solo des Beatles, George Harrison compose quelques titres au sein du groupe au début de leur carrière, dont : Don't Bother Me (1963), If I Needed Someone (1965), I Need You (1965), Think for Yourself (1965) et You Like Me Too Much (1965).
L'influence de Harrison se fait davantage sentir au sein du groupe à compter de 1965, quand il commence à s'intéresser aux instrumentations orientales qui seront graduellement intégrées dans la musique et l'univers des Beatles. Le sitar fait ainsi son apparition sur la chanson Norwegian Wood de l'album Rubber Soul (1965).
Lors du tournage du film A Hard Day's Night, George Harrison rencontre Pattie Boyd, mannequin modèle de dix-neuf ans. Il l'épouse le 21 janvier 1966.
L'album Revolver, paru l'été 1966, compte trois compositions de Harrison, dont Taxman. En 1967 paraît l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band sur lequel il signe Within You Without You, tout en intégrant des instruments indiens variés sur des titres comme Lucy In The Sky With Diamonds ou Getting Better
Harrison découvre la méditation transcendantale alors qu'il est à Bombay fin 1966 pour prendre des leçons de sitar dans l'école de Ravi Shankar. Avec son épouse Pattie, il est alors passionné de sagesse orientale : il cherche à comprendre le sens de la vie et à atteindre la paix de l'âme. Il s'intéressera à l'Inde et aux philosophies orientales jusqu'à sa mort, enregistrant et produisant des artistes comme Ravi Shankar.
Dès son retour en Angleterre, début 1967, il fait rencontrer le Maharishi Mahesh Yogi aux autres Beatles lors d'une conférence et tous se retrouvent à un séminaire organisé à Bangor (Pays de Galles), en compagnie de nombreuses autres célébrités comme Mick Jagger. En 1968, les Beatles se rendent, avec leurs épouses, leurs enfants et d'autres personnalités au pied de l'Himalaya, à Rishikesh, dans l'ashram de Maharishi, pour un séminaire de plusieurs semaines au cours duquel il leur enseignera la méditation transcendantale.
Les plus grandes compositions (et les plus connues) de Harrison sont écrites au cours des dernières années d'existence des Beatles, son influence se faisant surtout sentir dans les albums The Beatles en 1968 — dans lequel il signe quatre chansons, dont While My Guitar Gently Weeps — et Abbey Road en 1969 — avec Something et Here Comes the Sun —, où il introduit un tout nouvel instrument, le synthétiseur, dans les morceaux du dernier disque des Beatles.
Frustré de son rôle au sein du groupe, restant en tant qu'auteur-compositeur à l'ombre du tandem Lennon/McCartney, George Harrison, si il n'est pas à l'origine de la séparation (Lennon quitte le groupe dès septembre 1969), ne sera pas moins en parfait accord, et partie prenante, des évènements menant à la dissolution des Beatles.
[modifier] Carrière solo (1970–2001)
Parallèlement à sa carrière au sein du groupe, George Harrison sort des albums en solo dont Wonderwall Music, premier disque sorti sur le label Apple et Electronic Sound un des seuls disques à être apparus sur le label Zapple, destiné à recevoir les projets d'avant-garde.
C'est avec son triple album All Things Must Pass sorti en décembre 1970 et produit par Phil Spector qu'il s'imposera commercialement. L'album connut un succès fulgurant, notamment le titre My Sweet Lord qui se vendra par millions et qui reste une des chansons les plus populaires du début des années 1970. All Things Must Pass était composé de quatre faces de chansons et de deux faces de jam-session et figure sans aucun doute comme un des meilleurs albums publié par un ex-Beatle. Outre My Sweet Lord, What is Life et Isn't It a Pity tourneront aussi sur les radios en ce début de décennie. Par contre, la chanson My Sweet Lord lui valut un procès pour plagiat, qu'il perdit. En effet, il aurait repris, sans le vouloir, l'air d'une chanson He's So Fine d'un groupe américain, The Chiffons, qui avait connu un certain succès en 1963.
En 1971, Harrison organise le Concert for Bangladesh, le premier grand concert de charité regroupant une brochette de rock stars, dont Eric Clapton, Bob Dylan et Ringo Starr. Les profits iront tardivement au Bangladesh après que le fisc américain ait épluché les comptes d'Apple, la société de production des Beatles. L'album suivant Living in the Material World publié en 1973 (avec Nicky Hopkins, Klaus Voormann, Ringo Starr, Jim Keltner...) connut aussi un succès relatif, principalement le titre Give Me Love qui sera classé numéro un des deux côtés de l'Atlantique au printemps 1973.
Il lance en 1974 son propre label de disque, Dark Horse. L'album du même nom, sorti cette même année, sera un échec. Il connaîtra un véritable fiasco, à la même époque, lors de sa première tournée en solo — qui sera aussi sa dernière — aux États-Unis. Les problèmes personnels se succèdent, le chanteur se sépare de sa femme qui ira vivre avec son ami de toujours, Eric Clapton. Les deux hommes resteront brouillés jusqu'au début des années 1990.
Après l'accueil catastrophique réservé à Dark Horse, Harrison sort Extra Texture - Read all about it en 1975 et ne fait rien pour rétablir la situation au niveau de la critique. Il se reprendra en 1976 avec Thirty Three & 1/3 un excellent album qui fait référence à la vitesse de rotation d'un disque, mais également de l'âge de George au moment de son enregistrement. On y retrouve un Harrison beaucoup plus enjoué que sur les albums précédents. En 1977, George a 34 ans, divorcé à ses jours. Avec Olivia Trinidad Arias, sa compagne depuis 1974, il devient papa le 2 août 1978 d'un petit garçon Dhani, trois mois après la mort de son père. Il épouse Olivia le 17 août.
En 1980 paraît son livre autobiographique I, Me, Mine, écrit en collaboration avec Derek Taylor. Dans la première partie de l'ouvrage, il trace un libre parcours de la carrière des Beatles et de la sienne et apporte ses réflexions. La seconde partie comporte le texte définitif de quatre vingt-trois de ses chansons, avec les circonstances de leur création. L'artiste renoue avec le succès commercial en 1981 avec le simple All Those Years Ago hommage à son défunt collègue John Lennon et il lui fallut attendre la fin des années 1980 pour retrouver les faveurs du grand public, grâce à son album Cloud Nine (paru fin 1987) qui contenait trois tubes : Got My Mind Set On You, When We Was Fab (tous deux soutenus par des clips-vidéo amusants voire inspirés) et This Is Love. Malheureusement, ce retour en grâce ne fut pas confirmé par d'autres albums studio, du moins en son nom propre, puisqu'il s'est alors consacré à son projet collectif, les Traveling Wilburys en compagnie de Roy Orbison, Tom Petty, Jeff Lynne et Bob Dylan. En 1992, il se produira même au Japon en compagnie d'Eric Clapton avec qui il a finalement renoué.
Ce n'est que peu après sa mort d'un cancer des voies respiratoires et tumeur au cerveau que parut, en 2001, son dernier album Brainwashed. Sa dernière chanson, Horse to water, avait été coécrite avec son fils et enregistrée au début du mois d'octobre. Elle était destinée au chanteur et pianiste britannique Jools Holland. George Harrison, connu pour son humour pince-sans-rire et décalé, venait d'attribuer cette ultime composition à une mystérieuse maison d'édition dénommée RIP, sigle de Rest In Peace (Repose en paix).
Une de ses passions était le ukulélé, dont il était un collectionneur notoire et un joueur émérite. Il s'intéressait en particulier à la variante la plus répandue au Royaume-Uni de cet instrument : le banjo-ukulélé. George Harrison restera comme un des membres des mythiques Beatles, un grand guitariste, mais aussi comme un grand compositeur. Frank Sinatra tenait sa chanson la plus célèbre, Something, pour la plus belle chanson du siècle dernier.
[modifier] Discographie
[modifier] Albums
- Wonderwall Music (1968)
- Electronic Sound (1969)
- All Things Must Pass (1970)
- Concert for Bangladesh (1971)
- Living in the Material World (1973)
- Dark Horse (1974)
- Extra Texture - Read all about it (1975)
- Thirty Three & 1/3 (1976)
- George Harrison (1979)
- Somewhere in England (1981)
- Gone Troppo (1982)
- Cloud Nine (1987)
- Traveling Wilburys, Vol. 1 (1988)
- Traveling Wilburys, Vol. 3 (1990)
- Live In Japan (1992)
- Brainwashed (2002)
[modifier] Compilations
- The Best of George Harrison (1976)
- Best of Dark Horse 1976-1989 (1989)
- Dark Horse Years 1976-1992 (2004)
[modifier] Participations
- 1968 : "Sour Milk Sea" composée par Harrison et interprétée par Jackie Lomax
- 1969 : Badge avec Eric Clapton et le groupe Cream il prend pour l'occasion le pseudonyme d'Angelo Mysterioso
- 1987 : Duane Eddy & the Rebels (Capitol Records) avec Paul McCartney, Ry Cooder, Jeff Lynne, Jim Keltner, Steve Cropper
- 1990 : a écrit la chansonThat kind of woman pour Gary Moore, figurant dans l'album Still got the Blues, dans laquelle il joue de la guitare et chante en « backing vocals ».
[modifier] Cinéma
A travers sa société de production Handmade Films, George Harrison a aussi été producteur de certains films de Monty Python (dont les membres étaient de ses amis personnel), en particulier La Vie de Brian.
Malheureusement pour lui, il a également financé le film Shanghai Surprise, avec Madonna et Sean Penn, qui fut un fiasco économique et artistique.
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
[modifier] Distinctions
- Introduit au Rock and Roll Hall of Fame - (2004)
- Billboard Century Awards - (1992)
- Ordre de l'Empire britannique - (1965)
[modifier] Bibliographie
Il publie une autobiographie luxueuse I, Me, Mine suivie de deux recueils de chansons illustrées et de deux albums de photos de concert chez Genesis Publications.
En français : Jacques Volcouve, George Harrison Anthologie 1943-2001, 2002 chez Hors Collection.