Gaule chevelue
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Gaule |
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Gaule chevelue ou « Gaule hirsute » est la traduction française de l'expression latine « Gallia comata » employée par Jules César dans son Commentaire sur la Guerre des Gaules pour désigner la Gaule non soumise à Rome avant qu'il n'entreprenne la conquête des territoires correspondants, à savoir les terres situées entre les Pyrénées et le Rhin, entre -58 et -51.
Selon ce dernier, elle était divisée en trois parties : l'Aquitaine, la Belgique et la Celtique proprement dite (d'où l'autre nom désignant la « Gaule Chevelue » : « Trois Gaules »).
[modifier] Origine de l'expression
L'expression pourrait avoir un double sens et à la fois souligner ;
- que le territoire de la gaule ou d'une grande partie de la gaule était encore très enforesté car plus épargnés par le défrichement que l'Italie et la Grèce antique[1] ;
- le caractère non-civilisé (selon le point de vue de César) des peuples gaulois de cette zone. César parle aussi de « Gaule en braie » (Gallia bracata) par opposition aux romains qui ne portaient pas de braies (c'est à dire de pantalon). La Gaule cisalpine plus précocement romanisée, sise entre la vallée du Pô et les Alpes étant elle-même désignée par l'expression de « Gaule en toge » (Gallia togata),
Avant la romanisation, les Gaulois semblaient souvent porter les cheveux longs et une épaisse ou longue moustache. Influencés par la culture latine, le port des cheveux courts a probablement rapidement accompagné les changements de comportements et de vêtements, sous l'influence de la mode romaine.
Cette notion ne correspond à aucune unité politique et les innombrables peuples qui habitaient cette Gaule « indépendante » – regroupés en 64 en « pagi » (« pays ») après la conquête romaine – offraient vraisemblablement encore une grande diversité culturelle.
Ainsi, si l'organisation sociale des peuples belges, dont César mentionne la bravoure, était vraisemblablement comparable à des chefferies héréditaires dans le nord de la Gaule, chez les Arvernes ou chez les Éduens, une puissante oligarchie dotée d'une magistrature mal connue (les « vergobrets ») avait supplanté la monarchie avant la fin du IIe siècle av. J.-C.
Au début de la campagne militaire romaine, les puissants Éduens n'ont pas hésité à s'allier à Rome contre les Arvernes.