Fugu
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Fugu |
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Fugu (Takifugu rubripes) en aquarium | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Superclasse | Osteichthyes | ||||||||
Classe | Actinopterygii | ||||||||
Sous-classe | Neopterygii | ||||||||
Infraclasse | Teleostei | ||||||||
Superordre | Acanthopterygii | ||||||||
Ordre | Tetraodontiformes | ||||||||
Sous-ordre | Tetraodontoidei | ||||||||
Famille | Tetraodontidae | ||||||||
Sous-famille | Tetraodontinae | ||||||||
Genre | |||||||||
Takifugu Abe, 1949 |
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Taxons de rang inférieur | |||||||||
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Le fugu (Takifugu) est un poisson connu pour provoquer de très graves intoxications à la tétrodotoxine. Il est aussi appelé poisson globe, et poisson-ballon en Méditerranée orientale.
Le fugu ne produit pas cette toxine en milieu artificiel. Des traces en ont été trouvées dans les algues rouges de l'espèce jania (Rhodophyta). On peut isoler de cette algue une bactérie qui, cultivée, produira ce poison. Celle-ci est vraisemblablement digérée avec l'algue par les animaux, qui accumulent par la suite la tétrodotoxine. Le fugu y est lui même résistant.
Au Japon, seuls les cuisiniers disposant d'une licence accordée par l'État sont autorisés à préparer ce plat considéré comme très raffiné. Un occidental pourra le trouver un peu fade, mais la texture particulière, la rareté du mets et le folklore lié à sa préparation font de sa dégustation un évènement singulier. Il se sert en sashimi (coupé en tranches fines, on peut voir la vaisselle à travers le poisson) et en nabe (une sorte de fondue). Pour en retirer la toxine, il leur faut enlever notamment le foie, les intestins et les gonades.
Depuis quelques décennies, le fugu colonise, avec d’autres espèces végétales et animales, la Méditerranée orientale[1].
Sommaire |
[modifier] Espèces
- Takifugu alboplumbeus (Richardson, 1845)
- Takifugu basilevskianus (Basilewsky, 1855)
- Takifugu bimaculatus (Richardson, 1845)
- Takifugu chinensis (Abe, 1949)
- Takifugu chrysops (Hilgendorf, 1879)
- Takifugu coronoidus Ni and Li, 1992
- Takifugu exascurus (Jordan and Snyder, 1901)
- Takifugu flavidus (Li, Wang and Wang in Cheng et al., 1975)
- Takifugu niphobles (Jordan and Snyder, 1901)
- Takifugu oblongus (Bloch, 1786)
- Takifugu obscurus (Abe, 1949)
- Takifugu ocellatus (Linnaeus, 1758)
- Takifugu orbimaculatus Kuang, Li and Liang, 1984
- Takifugu pardalis (Temminck and Schlegel, 1850)
- Takifugu poecilonotus (Temminck and Schlegel, 1850)
- Takifugu porphyreus (Temminck and Schlegel, 1850)
- Takifugu pseudommus (Chu, 1935)
- Takifugu radiatus (Abe, 1947)
- Takifugu reticularis (Tien, Cheng and Wang in Cheng et al., 1975)
- Takifugu rubripes (Temminck and Schlegel, 1850)
- Takifugu snyderi (Abe, 1988)
- Takifugu stictonotus (Temminck and Schlegel, 1850)
- Takifugu vermicularis (Temminck and Schlegel, 1850)
- Takifugu xanthopterus (Temminck and Schlegel, 1850)
[modifier] Anecdotes
- Homer Simpson a failli être empoisonné avec un fugu dans l'épisode Un poison nommé Fugu
- C'est aussi Puffy, la mascotte du système d'exploitation libre OpenBSD.
- Dans le film "Living Death", le personnage principal est empoisonné par la toxine du fugu.
[modifier] Références
- Référence FishBase : (en) ( (fr))( )
- Référence ITIS : Takifugu Abe, 1949 (fr) ( (en))
- Référence NCBI Taxonomy : Takifugu (en)
[modifier] Notes
- ↑ Véronique Nizon, Georges Pinol, René Heuzel, Jérémy Simonnot et Erwan Brouillard, Méditerranée : une mer tropicale ?, reportage, France 3-Thalassa, diffusé le 21 décembre 2007