Ferruccio Parri

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Ferruccio Parri (19 janvier 1890 à Pignerol - 8 décembre 1981 à Rome) est un homme politique italien et un antifasciste. Sous le pseudonyme « Maurizio », il fut un chef de la résistance pendant la guerre de libération contre le régime fasciste en Italie, il a été décoré de la médaille de la Bronze Star. Le pseudonyme « Maurizio » provenait de la colline de San Maurizio, dans sa ville natale de Pinerolo. Il a notamment été Président du Conseil italien en 1945, puis sénateur à vie.

[modifier] Biographie

Diplômé en lettres, Ferruccio Parri enseigne au lycée Parini de Milan et il est rédacteur du Corriere della sera. Il participe à la Première Guerre mondiale.

Arrêté pour avoir facilité l'exil de Filippo Turati, Parri est condamné à plusieurs années de prison puis en sa qualité de membre antifasciste, il participé à l'activité du mouvement libéral-socialiste Giustizia e Libertà, organisation inspérée par les frère Carlo et Nello Roselli. Pendant la guerre de libration, il prend le nome de « Maurizio », et il devient un des chefs de la résistance au sein du Parti d'action qu'il avait contribué à créer.

Pendant les phases les plus crtiques de la résistance, il dirige le comité italien de nationale pour l'Italie du Nord (CLNAI) et il coordonne le commandement unifié de résistance ou Corps des Volontaires de la Liberté.

Après la libération, Parri devient président du conseil des ministres du 21 juin 1945 au 8 décembre de la même année d'un gouvernement d'unité nationale composé d'actionnistes, de communistes, de démocrate-chrétiens, de socialistes et de libéraux: quand ceux-ci lui retirent leur appui politique, il démissionne de sa charge.

Il est le premier président du conseil des ministres italiens, chef d'un gouvernement d'unité nationale institué après la Seconde Guerre mondiale.

Il devient secrétaire du Parti d'action mais après la chute des résultats du parti aux élections politiques de 1946 au cours desquelles il recueille moins de 1,5% des voix, Parri préfère dissoudre le parti pour créer avec Ugo La Malfa le mouvement Concentration démocratique (Concentrazione Democratica) en 1948 qui fusionnera avec le Parti républicain italien (PRI).

En 1953, en désaccord avec la loi électorale, il quitte le PRI et donne naissance avec Piero Calamandrei à l'Unité populaire (Unità popolare).

Antonio Segni le nomme sénateur à vie en 1963: il fait partie du groupe de la gauche indépendante dont il est le président pendant de nombreuses années.

Considéré comme un des pères de la patrie, il est enterré dans le Cimetière monumental de Staglieno de Gênes.

[modifier] Bibliographie

(it)Aldo Aniasi, Parri: l'avventura umana, militare, politica di Maurizio, Torino, ERI, 1991.
(it)Luca Polese Remaggi, La nazione perduta: Ferruccio Parri nel Novecento italiano, Bologna, Il mulino, 2004.