Extincteur

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Un extincteur est un matériel de lutte anti-incendie capable de projeter ou de répandre une substance. Mais il faut distinguer ceux exclusivement destinés aux pompiers de ceux destinés au grand public. Parmi ceux pour le grand public qui se compose trois catégories :

Sommaire 1 Extincteurs portatifs 1.1 Description 1.2 Agents d'extinction stockés dans les extincteurs portatifs 1.2.1 L'eau 1.2.2 L'eau transformée en mousse 1.2.2.1 Composition 1.2.2.2 Remarques 1.2.3 La neige carbonique 1.2.4 Poudres 1.2.5 Cas des extincteurs aux Halons 2 Extincteurs transportables 3 Extincteurs fixes 3.1 A utilisation manuelle 3.2 A mise en service automatisée 3.2.1 Extincteurs automatiques à poudre 3.2.2 Extincteurs automatiques à mousse 3.2.2.1 Dans les hottes 3.2.2.2 Extinction de dépôts 3.2.3 Extincteurs automatiques à CO2 ou et/ou à argon 3.2.4 Douches anti-feu 4 Catégories de feux 5 Cadre légal 5.1 En France 5.2 En Belgique 6 Utilisation 6.1 Formation des utilisateurs 6.2 Mode opératoire 7 Notes et références 8 Voir aussi 8.1 Liens internes 8.2 Liens externes

[modifier] Extincteurs portatifs

Un extincteur portatif est un dispositif de lutte contre l'incendie destiné à éteindre un début d'incendie. Il contient un agent extincteur qui peut être projeté sur un feu par l'action d'une pression interne. Cette pression peut être fournie par une pression préalable permanente ou par la libération d'un gaz auxiliaire contenu dans la cartouche. Le fait de maintenir le gaz auxiliaire (très souvent du dioxyde de carbone) prévient toute déperdition de gaz et facilite la vérification et la maintenance.

[modifier] Description

L'extincteur portatif (moins de 20 kg ou 20 L) est habituellement un réservoir cylindrique et métallique (parfois en forme de sphérique), muni d'un couvercle, d'une robinetterie, d'un tube plongeur et, pour les modèles à pression auxiliaire, d'une cartouche de gaz. La poignée permet de porter l'extincteur et de percuter la cartouche (certains modèles ont un percuteur séparé).

Le fait d'enfermer le gaz propulseur dans une cartouche permet d'éviter les fuites, mais il faut « percuter » la cartouche (la percer) pour pouvoir l'utiliser : le gaz est alors libéré de la cartouche et remplit le corps métallique contenant l'agent extincteur.

Une goupille protégée par un plomb marqué prévient l'utilisation accidentelle de l'appareil et garantit son intégrité.

Schéma  : fonctionnement d'un extincteur à sparklet (cartouche de CO2)

Le diffuseur fixé sur l'appareil permet de diriger la vidange de l'agent extincteur au moyen d'un flexible. Dans le cas des extincteurs au dioxyde de carbone (CO₂) le diffuseur en forme de cône fixé sur l'appareil favorise la détente du gaz ; par ailleurs, le CO₂ est à la fois agent extincteur et gaz propulseur, il n'y a donc pas de cartouche de gaz séparée et on parle d'extincteur à pression permanente.

Schéma  : fonctionnement d'un extincteur à pression permanente

Il semble qu’il existe un code de couleurs pour les extincteurs, bien que dans la pratique celui-ci ne soit pas très suivi :

• extincteurs à poudre : étiquette ou capuchon de fond jaune.
• extincteur à base d’eau ou de mousse : étiquette ou capuchon de fond bleu.
• extincteur à base de CO₂ : étiquette ou capuchon de fond extincteur blanc.

D’une manière générale, certains constructeurs proposent des extincteurs munis d’un manomètre. Il ne faut pas utiliser d'extincteur venant du secteur de l’automobile comme extincteur domestique, en effet ils ne sont pas conçus pour cela. De plus après sa date de péremption, l'extincteur risque fortement de ne plus être utilisable.

[modifier] Agents d'extinction stockés dans les extincteurs portatifs

[modifier] L'eau

• Eau pure

on utilise dans le domaine portatif : un seau de préférence muni d'une pompe.

• Récemment une sorte de bazooka brumisateur d'eau sous forte pression dénommé Ifex à été commercialisé.

• Eau avec un additif.

Les additifs sont des émulseurs c’est-à-dire des produits qui à faible concentration accroissent L’efficacité de l’eau en la rendant plus mouillante, plus pénétrante car elle abaisse sa tension superficielle (la goutte d'eau s'étale beaucoup plus). Ils forment une pellicule étanche à la surface du combustible. (Ce film est imperméable et évite le risque de rallumage).

Cet additif est appelé A3F ou AFFF (Agent Formant un Film Flottant). Il peut être en pré-mélange dans l'eau, ou dans un réservoir à l'intérieur de l'extincteur qui,au moment de la mise en pression de l'extincteur, libère l'additif dans l'eau. Dans la plupart des cas cet agent est irritant, il faut rincer les parties du corps qui ont pu y être exposées.

Ils sont les plus efficaces sur les déchets, les matières stockées en grande quantité pouvant être détrempées sans dégâts ou de faible prix.

Schéma d'un : extincteur à eau

Photos : [1]

[modifier] L'eau transformée en mousse

Il en existe de deux type :

• Ceux utilisables seulement pour les feux de catégorie B
• Ceux utilisables pour les feux de catégories : A et B

Ils agissent par étouffement en formant un tapis par-dessus les matières en feu. Ce sont les seules extincteurs capables d’éteindre le plus proprement possible et sans risque de ré-inflammation les feux de liquides. De plus les mousses ont un effet destructeur sur les carburants et en abaissent la température en dessous du seuil d’inflammabilité. S'ils portent la mention AFFF, ils peuvent convenir aussi pour les feux dit polaires et feux de la classe K.

[modifier] Composition

[modifier] Remarques

Les extincteurs à eaux et à mousse sont sensibles à la rouille et ont une durée de vie de maximum 20 ans malgré l’adjonction d’anti-rouille. Cela est surtout dû au choix de matériaux répondant à des impératifs commerciaux.

Les extincteurs à eau, et surtout à mousse, sont considérés comme lents en comparaison des extincteurs à poudre. Leur utilisation devrait donc se limiter de préférence à l'intérieur de lieux munis d'un Système de Détection Incendie.

On peut aussi utiliser l'eau pulvérisée avec aditifs ou transformée en mousse en présence de courant d'une tension inférieure à 1000 V, car l'eau est pulvérisée en gouttelettes, et le jet n'est donc pas conducteur. Attention néanmoins à l'eau de ruissellement qui elle est conductrice. Si l'extincteur est défectueux, la pulvérisation peut toujours ne pas fonctionner et induire un risque mortel.

[modifier] La neige carbonique

Les extincteurs à CO₂ agissent successivement de trois façons : ils soufflent la flamme, ils privent le feu d’oxygène car le CO₂ prend temporairement la place de l’oxygène, et refroidissent le combustible.

Ces extincteurs ne sont pas efficaces sur le feu de solides car ils n’éteignent pas les braises. Ils sont peu efficaces sur les feux de liquides car ceux-ci peuvent se ré-enflamer quelques secondes après l’extinction. Leur utilité réside en la possibilité de refroidir des appareils électriques en surchauffe, encore est-il nécessaire de prendre des précautions lors de l'extinction vis-à-vis des risques d'explosion des objets brutalement refroidis à cause de la température à laquelle la neige carbonique sort du tromblon de l'extincteur. Les extincteurs à CO₂ sont les seuls dont celui-ci, tant qu'il est sec peut servir à séparer de la source d'électricité une victime en train de s'électriser.

Parmi tous les matériels d'extinction, ce sont les plus lourds, ils sont également très sensibles à la chaleur, tant lors de leur utilisation que de leur stockage. Pendant leur utilisation, ils font encourir des risques de gelures.

Le gaz est stocké sous pression permanente de 70 à 80 bars avec une valve de sécurité se déclenchant à 200 bars; il est inodore, incolore et non toxique à faible dose.

Schéma d'un : extincteur portatif de 2 kg à CO₂, ainsi que le Schéma d'un : extincteur portatif de 5 kg à CO₂

Photos : [2]

[modifier] Poudres

Les extincteurs à poudre existent en trois types :

• A poudre pour feux de classes B et C, ils sont presque exclusivement destinés au secteur de l’automobile. Normalement incapables d’éteindre un feu dans un compartiment moteur, néanmoins il existe une technique spéciale qui consiste à "croquer" un coin du capot et à éteindre le feu par étouffement entre le jet et le capot

Composition de la poudre : bicarbonate de sodium; bicarbonate de potasium

• A poudre pour feux de classes A, B et C qui sont les plus polyvalents et les plus vendus.

Composition de la poudre : phosphate monoamonique + colorant bleu

• On trouve également plus rarement des extincteurs à poudre spéciales déstinées principalement à combattre les feux de classe D

Composition de la poudre : généralement de la poudre de ciment ; du laitier, des grenailles de fonte; du chlorure de sodium.

Exemple d’utilisation : feux de sodium, titane, magnésium, potassium, uranium, lithium, plutonium, calcium, phosphore.

On trouve des feux de classe D dans les bâtiments à ossature métalliques, dans les laboratoires de chimie et de physique, dans le domaine industriel, mais aussi dans le domaine des transports.

Les extincteurs à poudres sont irrespectueux des biens de grande valeur, rares ou pire encore uniques. En effet, la poudre s’insinue partout, elle est abrasive et mélangée à l’eau elle devient fortement corrosive, ils provoquent également de forts dégagements de fumée qui abîment aussi les environs réduisant parallèlement la visibilité du sinistre à cause de la poudre en suspension. Afin de réparer les dégâts il existe des firmes spécialisées dans le nettoyage après l’utilisation d’extincteurs à poudre.

Ce sont les extincteurs qui éteignent le feu le plus rapidement mais pas forcément d'une façon définitive, d'où la présence aux pompes à essences de "bacs à sable".

Sur les feux de solides il a formation d’une croûte tandis que sur les incendies de liquides les extincteurs agissent par catalyse négative empêchant la réaction entre l’oxygène et le combustible, malheureusement cette action est limité dans le temps, de l’ordre de quelque minutes, après le liquide peut se ré-enflammer. En conclusions ces matériels utilisés seuls ne conviennent pas sur les feux de liquides (les services de secours notamment, en cas de températures élevées éteignent le feu avec de la poudre puis assurent l'extinction définitive à la mousse.

On peut également noter que ce sont les seuls extincteurs utilisables à des températures inférieures à 0 degrés centigrade ainsi que pour l’électricité supérieure à 1000 volts.

Les extincteurs à poudre ont une durée de vie qui dépend de la fréquence des recharges, utilisés dans le cadre de la lutte anti-incendie de base, leur durée de vie est d'au minimum 30 ans. Par contre ils sont sensibles aux vibrations qui tassent la poudre, l'empêchant de sortir correctement.

Les extincteurs à poudres sont interdits dans les lieux sombres, à cause du bruit que leur utilisation génère. Ils sont fortement irritants

Schéma d'un : extincteur à poudre

Photos : [3]

[modifier] Cas des extincteurs aux Halons

Il existait auparavant une cinquième catégorie, celle des extincteurs dont le contenu appartient à la familles des halons. Famille qui est en voie de disparition. En effet ils sont visé par le Protocole de Montréal qui est un accord international visant à réduire et à terme éliminer complètement les substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Il a été signé actuellement par 191 pays et dont la Communauté économique européenne

Cette catégorie était bien plus efficace que les extincteurs à CO₂ car ils pouvaient être utilisés à une température bien plus élevée.

Pour plus d'information consulter l'article Hydrocarbure halogéné

C'est extincteur ressembler et fonctionner comme des extincteur à CO₂.

[modifier] Extincteurs transportables

On retrouve les mêmes catégories d'agents d'extinction que dans les extincteurs portatifs

Il comportent deux différences principales, en effet ils possèdent une plus grande capacité volumétrique et donc d'extinction accrue et une cartouche de gaz toujours externe. Cette catégorie d'extincteurs est utilisable par exemple : dans les piscines, les grands entrepôts, ....

[modifier] Extincteurs fixes

[modifier] A utilisation manuelle

[modifier] A mise en service automatisée

[modifier] Extincteurs automatiques à poudre

Le plus souvent pour éteindre des feux d'hydrocarbures

Par exemple : extinction automatique par le dessus du bruleur d'une chaudière en cas de fuite suivie d'un début d'incendie.

L'extincteur étant mis en action par la fonte d'un fusible.

L'extincteur pouvant éventuellement alimenter une douche dont le pommeau se trouve au dessus de l'objet à éteindre. Et dont la mise en fonction se fait aussi par la fonte d'un fusible retenant un câble qui tant qu'il est tendu empêche le déclenchement de cette douche

[modifier] Extincteurs automatiques à mousse

[modifier] Dans les hottes

Consiste en l'extinction via des sprinkleur se trouvant dans la hotte dont la mise en fonction se fait aussi par la fonte d'un ou plusieurs fusibles. ^[1]

[modifier] Extinction de dépôts

Consiste à remplir un lieux de stockage grâce à une génératrice de mousse à haut foisonnement. ^[2]

Pour mieux comprendre voir l'article : Surface spécifique

[modifier] Extincteurs automatiques à CO₂ ou et/ou à argon

[modifier] Douches anti-feu

[modifier] Catégories de feux

[modifier] Cadre légal

[modifier] En France

Un certain nombre de textes législatifs, mais aussi de normes (à caractère non obligatoire) encadrent la disposition et la maintenance des extincteurs en France (cf Liens externes ci-dessous). En ce qui concerne la maintenance, il faut se référer à l'arrêté du 20 mai 1963 modifié.

Les extincteurs doivent être contrôlés régulièrement par une société spécialisée. Ils ne doivent pas être mis à disposition après leur date de péremption.

• Au moins tous les 3 (trois) mois : Vérification par le personnel habilité et formé (Agent de sécurité incendie)

  Vérification visuelle pour s’assurer que tous les appareils sont à leurs places prévue, parfaitement accessibles et en bon état extérieur.

• Une fois par an : Vérification par un technicien compétent ou personne/organisme agréé.

  Vérification de la pression interne des extincteur de type « permanent », poids de l’agent extincteur/sparklet, état des joints, état du corps et de l’agent extincteur, détassement des poudres, test du mécanisme, démontage, etc …

• Tous les 1 à 5 ans : Réépreuve par le service des mines des extincteurs à Pression Permanente (sous certaines conditions de pression ^[3])

  Pour les gaz : À l’occasion du 1^er rechargement qui a été effectué 5 ans après l’épreuve initiale.

  Mélange halon/CO₂ :

  SI épreuve initiale < 10 ans : À l’occasion du 1^er rechargement qui a été effectué 5 ans après l’épreuve initiale.

  SI épreuve initiale > 10 ans : À l’occasion du 1^er rechargement qui a été effectué 2 ans après l’épreuve précédente. Sinon, dans tous les cas : 1 à 5 ans.

• A l'issue de la dixième année : Réépreuve par le service des mines des extincteurs à pression permanente; par rapport à la dernière épreuve.

[modifier] En Belgique

En Belgique, en matière de de certification pour la lutte conte l’incendie, c'est ANPI et AIB VINCOTTE qui font office de référence^[4]. S'agissant des règlements et des formations nécessaires, on peut consulter le site de la société Vidyas^[5].

[modifier] Utilisation

[modifier] Formation des utilisateurs

Pour être efficace, un extincteur devrait être manipulé de préférence par un utilisateur qui connaît ses caractéristiques et s'est familiarisé à sa manipulation.

Utilisé de façon inappropriée, l'extincteur peut mettre en danger son utilisateur et accroître le danger (éparpillement du combustible, création d'un nuage de poussière susceptible d'exploser…).

L'utilisateur doit être capable de différencier :

• l'éclosion du feu qu'un extincteur peut combattre,
• l'incendie constitué qui est du ressort des services de secours.

L'utilisation de l'extincteur n'est qu'un des moyens de réaction face à l'incendie. Il convient d'évaluer l'opportunité d'évacuer les locaux, de prévenir le centre de secours ou de couper les énergies (gaz, électricité), la ventilation, climatisation ou toute autre installation technique avant de recourir à un extincteur.

[modifier] Mode opératoire

1. L'utilisateur doit vérifier que la classe de l'extincteur est adapté au feu ;
2. il enlève la goupille ou percute la poignée pour libérer le gaz de la cartouche,en détournant le visage du flexible, et de la tête de l'extincteur;
3. une brève pression sur la poignée d'éjection permet, à distance du foyer, de vérifier que l'extincteur fonctionne( une prise par les deux mains est souhaitable afin d'éviter un coup dû au recul de la lance)] ;
4. il s'approche du feu en se baissant (afin d'éviter les fumées et vapeurs chaudes), se présente de profil (afin de minimiser l'effet du rayonnement du feu, utilise le jet continu de l'extincteur comme protection, et de préférence le dos au vent, et attaque la base des flammes (il est important de se maintenir en protection derrière le jet de la lance pendant toute la durée de l'utilisation du matériel d'extinction).

La distance minimale à laquelle on attaque le feu dépend du type de feu et de l'agent extincteur. Dans le cas d'eau pulvérisée avec ou sans additif : 2 à 3 mètres. En cas de poudre BC ou ABC : 3 à 4 mètres. En cas de CO₂ : 1 mètre. On se rapproche ensuite quand les flammes ont baissé d'intensité, pour finir l'extinction. Il doit rester à distance des sources électrique en raison du risque d'électrisation ; la distance de sécurité est de au moins 1 m pour 1 000 V de tension (soit 1 m pour le courant domestique, les extincteurs à eau pulvérisée sont d'ailleurs interdits sur les feux d'origine électrique si la tension est supérieure à 1 000 V).

L'extincteur doit être rechargé après chaque utilisation, même si seule une petite partie de la charge a été utilisée : la cartouche de gaz étant percutée, le gaz va fuir au fur et à mesure et l'extincteur n'aura plus de pression (le produit ne sortira pas lors d'une future utilisation).

L'utilisation d'un extincteur en présence d'un feu de gaz : en présence d'un feu de gaz, la première intervention consiste à couper l'alimentation gaz en fermant une vanne de coupure pour autant qu'elle soit assez proche et accessible. Si on ne parvient pas à fermer la vanne d'alimentation on risque de former un nuage explosif souvent plus dangereux que l'effet chalumeau du feu de gaz (jet fire). On peut alors utiliser un extincteur(à eau pulvérisée pour se protéger de la meilleur manière) dans le but d'atteindre la vanne d'arrêt pour la fermer et ensuite pour éteindre les feux résiduels.

L'utilisation d'un extincteur est vivement déconseillée sur une personne dont les vêtements ont pris feu : les extincteurs à la neige carbonique présentent un risque de brûlure thermique non négligeable (la neige carbonique sort à -78 °C du tromblon) pour la victime, quant aux extincteurs à poudre l'effet combiné des brûlures thermiques et de l'application de poudres irritantes n'est pas des plus heureux. Cependant lorsque des vêtements ont pris feu, il faut réduire les flammes rapidement pour limiter le plus possible l’étendue et la gravité des lésions du type brûlure thermique. Une couverture antifeu accrochée au mur est efficace pour éteindre ce type de feu : la personne dont les vêtements se sont enflammés peut l’utiliser elle-même, sans assistance extérieure, pour étouffer les flammes. On peut également employer dans de telles circonstances une douches portatives de secourisme semblables à des extincteurs (elles sont vertes alors que les extincteurs sont rouges) et qui contiennent de l'eau additionnée d'antiseptique, où une douche fixe de premiers secours.

[modifier] Notes et références

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

• Lutte contre l'incendie
• Incendie

[modifier] Liens externes

Organisme de références français :

• INRS Ce site contient notamment les aspects réglementaires sur les extincteurs portatifs
• Attentionaufeu.fr Un site français qui présente toutes les solutions matérielles pour se protéger du feu.
• CNPP

• Portail des premiers secours et du secourisme