Courtenay (Loiret)
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Courtenay | |
Pays | France |
---|---|
Région | Centre |
Département | Loiret |
Arrondissement | Arrondissement de Montargis |
Canton | Canton de Courtenay |
Code Insee | 45115 |
Code postal | 45320 |
Maire Mandat en cours |
Francis Tisserand 2008-2014 |
Intercommunalité | |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 137 m (mini) – 186 m (maxi) |
Superficie | 50,13 km² |
Population sans doubles comptes |
3 601 hab. (2005) |
Densité | 71,8 hab./km² |
Courtenay est une commune française, située dans le département du Loiret et la région Centre.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Lieux-dits et écarts
[modifier] Communes limitrophes
[modifier] Démographie
[modifier] Administration
[modifier] Histoire
[modifier] Héraldique
Les armes de Courtenay se blasonnent ainsi : Écartelé d'azur à trois fleurs de lys d'or et aussi d'or à trois tourteaux de gueules[1]. |
[modifier] Économie
[modifier] Lieux et monuments
[modifier] Polissoir du Bois des Roches
Ce polissoir fixe est situé sur la commune au lieu-dit Le Bois des Roches, il fut remarqué en octobre 2004 par un agriculteur à Saint-Hilaire-les-Andrésis.
Le polissoir est composé d’une rainure, d’une cuvette-rainure et d’une cuvette qui présente de nombreuses terrasses (petits creux non atteints par le polissage). Le réservoir, dont l’ouverture est de forme ovale, mesure 35 cm de long, 20 cm de large et 70 cm de profondeur ; il peut recevoir environ 50 litres d’eau. Une intéressante cupule de 6 cm de diamètre et de 2,5 cm de profondeur se trouve au bout de la rainure : naturelle ou aménagée par le polisseur, elle devait servir à stocker le silex broyé (abrasif). Il est situé dans un bois d’une superficie de 39 ares 60 centiares (93 perches en mesure ancienne). D’énormes blocs de grès affleurent dans ce bois de chênes, de charmes et de frênes. Cette exploitation de grès et de sable nous renvoie naturellement vers le lieu-dit la Chaire Salée (situé à 3,5 km sur la commune de Saint-Hilaire-les-Andrésis) où se trouvait un polissoir qui fut détruit, au XIXe siècle, lors de l’exploitation d’une sablière. Dans le Bois des Roches, il a pu exister un polissoir plus important détruit lors de l’exploitation. On remarque sur plusieurs roches du bois, quatre boîtes ou urnes de débitage, ainsi que deux demi boîtes sur la pierre support du polissoir.
Caractéristiques géologiques : nature: grès ; ère: tertiaire; période: éocène ; étage: yprésien
Dimensions :
- pierre support : elle fait partie d’un immense bloc gréseux (affleurement au dessus d’un sol sableux) dont il est difficile de connaître les dimensions exactes : longueur : 2 m, largeur : 1,60 m et hauteur : 0,30 m.
- polissoir : rainure : longueur : 48 cm, largeur : 2,5 cm, profondeur : 1,5 cm ; cuvette-rainure : Long : 30 cm. Larg: 9 cm. Prof : 1 cm ; Cuvette : longueur : 25 cm, largeur : 10 cm, profondeur : 1 cm.
[modifier] L’Hôpiteau
À l’époque gallo-romaine, un établissement rural (certainement une villa gallo-romaine et ses dépendances) est implanté près de la voie romaine qui relie Montbouy à Sens, via Triguères et Courtenay. Cette voie est appelée chemin ferré ou chemin de Jeanne d'Arc, cette dernière étant en effet passée à Courtenay. En 1189, Elisabeth de Courtenay, mère du comte Pierre d’Auxerre, par un acte fait à Paris, donne cent sous de revenus annuels aux chevaliers hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. Ce don est pris sur les revenus de ses terres de Piffonds. Ces chevaliers sont établis à Monthézard, sans doute une donation d’un seigneur de Courtenay pour les remercier de leur vaillance pendant les croisades (ils possèdent aussi des hostels dans Courtenay, où ils reçoivent des voyageurs). Ce domaine devient alors une commanderie et prend le nom de l’Hopitau (au XVIIIe siècle, elle porte le nom de Commanderie de Montézat). Dans ce domaine existe une chapelle où, pendant plus de six siècles, est exposée la statue de Saint Jean Baptiste. Une foire dite de saint Barthélémy avait lieu près de l’Hopitau. Cette foire fut déplacée au XIIIe siècle siècle par Baudouin II, alors seigneur de Courtenay.
[modifier] Autres
- Église du XIIe siècle
- Restes d'une ancienne abbaye et d'un château
- La rivière Clairis (nommée Cléry plus loin sur son cours, par exemple à Ferrières-en-Gâtinais)
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Pierre Tarin, anatomiste né à Courtenay en 1721 et décédé en 1793 : il participa à "l'Encyclopédie" et est l'auteur d'un dictionnaire.
- Jacques Tenon, (Sépeaux 1724-Paris 1816) grand chirurgien. Un hôpital porte son nom rue de la Chine
- Paul Rolier, né en 1844 à Courtenay. Cet ingénieur des Arts et Métiers est nommé capitaine à 26 ans dans Paris, assiégé par les Allemands en 1870. Porteur d’un courrier urgent pour l’armée de la Loire, il s’envole de la gare du Nord et atterrit en Norvège. Cet exploit inspirera Jules Verne pour son roman, L'Île mystérieuse. Il crée par la suite une fabrique de papier à Serquigny dans l'Eure, et devient maire de cette commune avant de s’éteindre à Paris en 1918. [2]
- Aristide Louis Armand Bruand, dit Aristide Bruant, né le 6 mai 1851 à Courtenay, mort à Paris le 11 février 1925 était un chansonnier et écrivain français.
[modifier] Culture
Depuis 2005, la compagnie CirkologioM (Nouveau cirque) est implantée à Courtenay.
[modifier] Jumelage
Tiengen (Allemagne)
[modifier] Spécialité
- Bonbons : les Bruandines en souvenir d'Aristide Bruant
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
[modifier] Bibliographie
- Du Bouchet, Histoire généalogique de la Maison Royale de Courtenay, 1661
- Maurice Houy, Neuf siècles de l'histoire de Courtenay, syndicat d'initiative de Courtenay, juillet 1988
- Christian Laroze, Répertoire des monuments mégalithiques du canton de Courtenay, 1989
- Christian Laroze, Valéry Paul Rolier, un curtinien au destin exceptionnel, éditions de L'Écluse, 2007
- Promenade dans le Courtenay d’hier et d’aujourd’hui, office de tourisme