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Communication non verbale - Wikipédia

Communication non verbale

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La communication non verbale désigne tout mode de communication n'ayant aucun recours au verbe: les modes de communication en question s'utilisent sans le langage des mots, privilégiant entre autres la gestuelle ou encore la création artistique pour être exprimés.

Le principe est essentiellement utilisé dans des domaines associés à la psychologie, et souvent lié à la communication inconsciente et involontaire, sans s'y limiter toutefois : un sourire, un clin d'œil, un hochement de tête etc. sont des communications dites « non verbales ». Elles sont pourtant instantanément intelligibles par les personnes ayant acquis les mêmes codes significatifs (un hochement de tête de gauche à droite n'a pas la même signification en France qu'en Grèce, par exemple, où il signifie l'approbation). Le fait de rire ou de pleurer, de même que la peinture, la musique (et non le chant), la danse, les arts martiaux ou encore la sculpture sont des modes de communication non verbale (mais le plus souvent volontaires). Les panneaux de signalisation routiers, les tatouages, piercings, le maquillage, les vêtements, etc. peuvent également faire partie de la communication non verbale, pour autant qu'ils respectent le principe de base: l'abstraction totale de signes verbaux.

Dans certains domaines, la "communication non verbale" désigne le langage gestuel inconscient - parfois à peine perceptible - de l'espèce humaine. En effet, la communication par mouvements - et micromouvements - réactionnels incontrôlés est l'un des modes de communication de l'Homme. Lequel mode n'utilisant aucun phonème, il se traduit à l'aide de l'observation puis de l'analyse de la gestuelle et micro-gestuelle humaine: il ne s'exprime pas par les signes linguistiques audibles du langage, mais par les divers mouvements involontaires du corps. Toutefois, pour qu'une analyse synergologique soit fiable, les items tels que le regard, la position des membres supérieurs et inférieurs - différenciant clairement la droite de la gauche -, les rictus, les froncements de sourcils ou encore les clignements des yeux doivent impérativement tous être pris en compte, au même titre que l'origine socio-culturelle du sujet. Le cas échéant, l'analyse peut être caduque et les risques de mauvaises interprétations sont considérables.

En outre, et contrairement à ce que nous serions tentés de croire, le langage des signes utilisé par les sourds et malentendants n'est pas un mode de communication non verbale: chaque signe peut désigner une lettre, un mot, une expression etc. et la conjonction de plusieurs d'entre eux peut former une phrase.

Sommaire

[modifier] Définitions

  • En sémiotique on étudie le langage par le signe, verbal ou non, humain ou non. On le retrouve avec Charles Sanders Peirce et la théorie générale des signes, annonciatrice d'un langage dans la communication animale, de l’abeille (de Karl von Frisch) au zèbre.
  • En linguistique, on étudie les mots parlés et écrits de la langue dans la communication humaine. Il n'y a pas, à l'origine, d'ouverture au langage non verbal.
  • En sociologie, et plus particulièrement dans l'interactionnisme symbolique (courant développé par l'École de Chicago ) on emploie, pour qualifier les modes de communication non-verbale le terme de métalangage .

Un césure est parfois faite, notamment dans l'étude des logiques neurologiques, entre les images du langage qui sont des représentations directes que l'on peut dire « analogiques », et les mots de la langue qui sont des représentations dites « numérique ». (On situe (en moyenne sur une population) le langage par l'image majoritairement dans le cerveau droit, alors que l'utilisation des mots fait intervenir l'aire du langage situé dans 95% des cas dans le cerveau gauche.)

Le mot comme média serait, selon la distinction originelle de Ferdinand de Saussure, une convention arbitraire pour les rendres intelligibles (le mot « table » ne représente pas une table : le code utilisé pour représenter la table est arbitraire, on peut penser aussi aux langues de programmation informatique)

L'origine arbitraire de ce support est largement remise en question, et si Freud relevait une représentation de mot en plus de la représentation de chose, Lacan ira encore plus loin dans les définitions de signifiant (le support) et de signifié (le message), en focalisant sur le sens que porte le signifiant lui même. (Par rapport à l'exemple du mot table, Lacan était dans l'étude du sens induit pas les sonorités, les homonymes, etc.)

Icône de détail Article détaillé : signe linguistique.

[modifier] Généralités

[modifier] Langue et langage

Le langage est donc une représentation analogique : la progression est continue entre la représentation et ce qui est représenté (comme les chiffres romains de I à III par exemple). Ensuite, il faut passer par un code ou convention pour exprimer la quantité, comme « V » pour cinq, « X » pour dix et ainsi de suite, qui n'ont pas de relation analogique entre le représenté et la représentation. Gregory Bateson disait qu'il n'y a rien de tabuliforme dans le mot table : cette phrase exprime bien l'arbitraire du code utilisé par la langue pour dire l'objet « table ».

Le langage est une représentation directe analogique, comme les icônes (au Moyen Âge européen des illettrés, les vitraux et la Passion jouée sur les parvis des cathédrales sont des formes de communication non verbale pour représenter des scènes religieuses et raconter les épisodes marquants de l'histoire chrétienne).

Dans la communication dite non verbale, Ray Birdwhistell a inventé le concept de kinésique des « mimiques ». Ce concept recouvre l'ensemble des gestes, postures et mouvements corporels qui expriment le contexte de la relation en cours. Edward T. Hall avança le concept de proxémique (distances spatio-temporelles entre les locuteurs) et réfléchit sur l'usage et les significations des silences dans une relation. Erwin Goffman travailla sur la présentation de soi à travers l'habillement, l'élocution, toutes informations non-verbales données par les interlocuteurs.

Le contexte rend signifiantes et significatives les interactions entre les actants. Elle exprime le type de relation qu'ils entretiennent. C'est dans ce sens que se trouve le slogan tout comportement est communication de Grégory Bateson et ses associés, ou encore On ne peut pas ne pas communiquer : un individu replié sur lui-même et muet, inacessible aux sollicitations communique par sa posture son refus de communiquer. Ceci est du ressort de la communication interpersonnelle [1].

Il y a la langue de la « signification » riche en informations et pauvre en contenus humains et le langage du « sens » riche en contenus humains et pauvre en significations. [Le langage manque la négation syntaxique « ne…pas », comme sur les signalisations routières « no parking » ou « défense de stationner » formées par l’image d’une voiture stationnée avec une barre oblique pour signifier la négation « ne…pas ».

Dans la communication humaine, c'est le contexte du langage qui donne un sens au texte de la langue, pour une relation en cours. La bande dessinée en est un bon exemple du langage exprimé par le dessin et de la langue des mots dans les phylactères ou bulles.

La communication non verbale est peut-être utile à éclaircir des énigmes, comme lorsque les yeux disent « oui » quand la bouche dit « non » ou quand le geste dément la parole et le ton disqualifie le texte, ce qui paraît paradoxal dans les paradoxes et double contrainte qui sont des thèmes d'une approche écosystémique. La chorégraphie d’un ballet est de la « kinésique » avant la lettre, comme le bourgeois gentilhomme de Molière qui fait de la prose, sans le savoir. Les arts de la scène sont des formes de communication non verbale « pure » ou assortie de communication verbale, en proportion variable. Le mime Marceau était de la première catégorie.

  • Pourquoi les gens font des grimaces et s’agitent-ils en parlant ?
  • Souvent pour accentuer ce qu’ils disent et parfois pour démentir. Le paradoxe survient de cette deuxième situation où on ne sait plus quoi prendre et comment prendre.

Cette divergence et ce contraste sont sources d’humour, de créativité et aussi d’angoisse dans le dilemme où on ne sait plus à quelles propositions se fier. Un ballet chorégraphié est aussi une communication verbale d’une histoire, avec son vocabulaire et sa grammaire, tout comme un concerto qui orchestre la lutte d’un instrument contre tous les autres instruments, ainsi qu’une symphonie où tous les instruments jouent de la même voix. Tous les arts picturaux sont de l’ordre d’une communication non verbale avec sa sémantique (relation signifiant-signifié), sa syntaxique (relation signe-signe) et sa pragmatique (relation signe-effet). La sémantique, la syntaxique et la pragmatique sont les trois branches des théories et pratiques de la communication.

Voici une expérimentation concluante qui a été faite sur les deux niveaux de la communication non verbale des expressions corporelles du langage et de la communication verbale des paroles de la langue.

Le Maire de New York City, Fiorello Henry LaGuardia (1882-1947) parlait plusieurs langues les plus utilisées dans sa ville, dont l’allemand, l’espagnol, le français, l’italien et le yiddish. On a passé le film de ses harangues et discours politiques dans ces langues, en coupant le son, devant un auditoire composé des représentants de toutes ces communautés culturelles et linguistiques qui ont reconnu à 100% la langue utilisée à chaque fois, rien que par la vision des mouvements du langage de la communication non verbale, en l’absence du son des paroles de la langue des mots de la communication verbale.

Il apparaît, alors, qu'à chaque « langue » des mots soit associé un « langage » corporel des gestes, mimiques, silences et distances, l'un soulignant l'autre et l'autre surlignant l'un en contexte et texte, en contenant et contenu, c'est-à-dire en relation et contenu de cette relation, dans la communication humaine interpersonnelle.

Le ASL (American Sign Language) est une langue digitale, codée de gestes et mouvements corporels, avec son vocabulaire et sa grammaire, alors que le geste « pur » évoque directement ce qu'il représente, sans passer par une convention arbitraire. La communication, par mots ou par gestes, passe par ces trois niveaux.

Au premier niveau physique nécessaire et insuffisant, la communication est la transmission des signaux de son et lumière.

Au deuxième niveau imaginaire, la communication est la mise en commun du sens, significations et valeurs.

Au troisième niveau symbolique, la communication est la communion autour des croyances et règles de vie qui orientent et délimitent les significations et les valeurs possibles.

[modifier] Contenu et relation

Tout message comporte deux aspects, le contenu et la relation, l’approche écosystémique se rapporte aux deux, le métamessage

[modifier] Métamessage et message

Les niveaux de type logique ou de contrainte sont distincts en saut quantique du type ou, bien l’un ou bien l’autre, en variation discontinue « digitale », comme les cinq « doigts » de la main, en contraste à la variation continue sur la paume de la main, à la racine des doigts avec qu’ils bifurquent et se disjoignent.

  • La « distinction » est « digitale » de la variation discontinue en saut quantique du type ou bien à un niveau, ou bien à l’autre, comme la progression sur les marches d’un escalier. La langue des mots de la parole est digitale, médiatisée par un code linguistique d’une convention mutuellement acceptée par des locuteurs de cette langue. De cette façon, les mots sont des représentations médiatisées, sans rapport continu à ce qui est représenté. « Il n’y a rien de tabuliforme dans le mot table », disait Gregory Bateson, pour exprimer cette distinction.
  • La « différence » est « analogique » de la variation continue, comme la progression sur un plan incliné. Le langage des icônes (images, sons, flagrances), gestes, mimiques, postures etc est analogique dans une progression continue entre la représentation et ce qui est représenté, comme une photographie, un dessin, une peinture et une sculpture.
  • « […] le sens est le produit de l’information à prédominance iconique comme dans la communication corporelle et dans notre expérience des icônes de l’émotion (« états émotifs »). La signification est le produit de l’information à prédominance digitale, comme les définitions du dictionnaire. (Les traductions entre ces ordres de perception engendrent souvent des paradoxes, et les mauvaises traductions peuvent entraîner une pathologie)… [2]. »
  • Au niveau biologique sont les processus perceptifs nécessaires et insuffisants de la réception des signaux physiques de son et lumière, au premier niveau physique de la communication.
  • Au niveau social du sens sont les valeurs esthétiques et éthiques du deuxième niveau de la communication qui est la mise en commun des sens et des valeurs.
  • Au niveau culturel des idées sont les croyances et les règles de conduite du troisième niveau de la communication qui est la communion autour de ces croyances et règles, formant une communauté sociale, de la nation au groupe familial.

Pour Ray Birdwhistell, « communication » et « culture » sont dans une relation de l'ordre de celle entre « processus » et « structure ».

  • « […] La communication pourrait être considérée, au sens le plus large, comme l'aspect actif de la structure culturelle... Ce que j'essaie de dire est que la culture et la communication sont des termes qui représentent deux points de vue ou deux méthodes de présentation de l'interrelation humaine structurée et régulière. Dans « culture », l'accent est mis sur la structure, dans « communication », sur le processus[3] ».

[modifier] Métacommunication et communication

La communication non verbale est directement issue de l’écosystémique complexe qui vient de la deuxième révolution scientifique de l’information, du signe avec un sens, dans le triple sens d’orientation (comme dans « sens unique »«  »), de pertinence (comme dans « bon sens ») et de signification. Gregory Bateson, avec ses collègues et disciples, ont lancé cette deuxième révolution scientifique de l’information en introduisant la typologie logique de Bertrand Russell et Alfred North Whitehead. La cybernétique de première génération est celle du « signal » physique, en contraste au « signe » psychique se rapportant aux communications verbale et non verbale des langues et langages.

Cette théorie des types logiques, en métamathématique ou mathématique des mathématiques, se déploie en une hiérarchie de niveaux de type logique de membres à classe et classe de classes, de méta en méta-méta. Elle postule qu’une classe ne peut pas être membre d’elle même.

Prenons cette histoire de bibliothécaire pour éclaircir cette hyperabstraction métamathématique.

  • Un bibliothécaire a achevé d'établir le catalogue de sa bibliothèque et se demande où il peut classer son catalogue qui, bien qu’ayant le format physique d’un livre, n’est pas du même ordre ou catégorie des livres qu’il classifie, répertorie ou représente. En effet, le catalogue est le livre des livres, un métalivre, une cartographie des livres de la bibliothèque, une représentation des livres.

À partir de ce postulat de la théorie des types logiques, il s’ensuit que la classe et les membres ne puissent avoir les mêmes propriétés et caractéristiques. Les expressions suivantes illustrent ce postulat :

Après la période de collaboration avec Jacques Lacan à Baltimore, MD, et à sa période californienne, Anthony Wilden a travaillé avec Gregory Bateson à l’élaboration de la cybernétique de deuxième génération, collaboration qui a donné System and Structure. Essays on Communication and Exchange dont la première édition de 1972 a été suivie d’autres et de nombreuses rééditions et traductions dont la traduction française de 1983. De là, il a bâti la Théorie des contextes qui est une métaphore du déplacement et un métonyme de la condensation de cette approche écosystémique qui est une méthodologie, une métaméthode, méthode des méthodes, ou classe de méthodes, une sorte de boite à outils dont chaque outil est une méthode singulière appropriée à résoudre un énigme particulier.

Cette Théorie des contextes présente trois règles, dont la « règle d’extinction » qui permet de bâtir une hiérarchie de niveaux de type logique, de contrainte ou dépendance et de vérifier son orientation.

Au départ est le système minéral de la lithosphère de la nature inorganique qui oriente et délimite les possibilités de vie du système organique de la biosphère qui, lui même, oriente et délimite les possibilités d’association de la sociosphère des congénères animaux et végétaux du système social humain des collègues, de ceux qui partagent la même loi (lex, legis) et le même héritage (legs).

Alors, le système biologique est l’environnement et le métasystème social, comme le système minéral est le fondement (Grund disait-on auparavant), l’environnement et le métasystème biologique.

En exemple, l’écosystémique de la foresterie et de la pêcherie, à la base, s’occupe du système social de l’association des arbres et des poissons avec son environnement ou métasystème organique dont son environnement est le système minéral de la lithosphère qui oriente et délimite les possibilités de vie sur la planète. Ainsi, nous pouvons aller de système en métasystème et métaméta système, dans un recul à l’infini pour mieux percevoir, en reliant les niveaux pour mieux comprendre et en situant l’énigme à déchiffrer à son niveau pour mieux agir.

La systémique simple des ingénieurs s’occupe des processus physiques ou des flux financiers dont l’environnement considéré est juste l’entourage de même nature que celle du contenu des flux et processus. C’est l’aplatissement des niveaux de contrainte, de dépendance ou de complexité au niveau où a lieu l’énigme étudiée.

L’écosystémique hypercomplexe de l’humain tient compte du niveau culturel dépendant du niveau social et tient compte en plus du niveau symbolique le plus complexe et le plus dépendant. En effet, le niveau symbolique est celui des croyances et règles de conduite qui orientent et délimitent les significations et les valeurs possibles du niveau culturel.

L’écosystémique de Georges Clemenceau disant : « La guerre est une affaire trop importante pour être confiée à des militaires » qui ne peuvent pas percevoir la forêt avec le nez collé sur l’arbre. Clemenceau faisait de l’écosystémique sans le savoir, comme le bourgeois gentilhomme de Molière fait de la prose sans le savoir. En effet, l’écopolitique de la hiérarchie des niveaux de contrainte ou de dépendance, dans la Théorie des contextes de Anthony Wilden, met au niveau politique le choix de la paix et la guerre et l’attribution des ressources appropriées. Le niveau politique oriente et délimite les stratégies militaires et diplomatiques possibles au niveau de la stratégie du choix des batailles à engager avec des ressources qui leur sont attribuées. Ces batailles du niveau de la stratégie orientent et délimitent les combats au niveau tactique. Les militaires des guerres perdues sont ceux qui n’abordent pas le niveau politique des buts de guerre et de paix.

L'écosystémique en psychologie étudie et intervient sur l’Homme fait de boue minérale, suivant beaucoup de mythologies, mais aussi de sang, d’os et et de peau biologiques des cellules associées en tissus et les tissus en organes et appareils au seul niveau biologique nécessaire et insuffisant. Au niveau social est l'association des collègues, de ceux qui partagent la même loi (lex, legis) et le même héritage (legs). Loi et héritage sont au niveau culturel de l’ordre des idées. C’est le niveau de l’homo sapiens, ludens et demens, celui de la folie, le jeu et la sagesse orienté par les croyances et règles de conduite du niveau symbolique.

  • « [...] En tant qu’ordre d’idées et de représentations engendré par les activités des êtres sociaux, la culture ne peut se maintenir et se reproduire que grâce aux trois autres ordres[4]. »

[modifier] Processus primaire et secondaire chez Freud

Dans le schéma freudien, le processus primaire est celui du langage des « représentants de choses », de la communication non verbale interne, de la pensée de l’inconscient freudien ; le processus secondaire est celui de la langue des « représentants de mots » dans la parole du conscient. Le subconscient n'est ni image, ni parole ; il est fait de sensations brutes non formulées. Ainsi et commentant les écrits de Freud, Jacques Lacan a pu dire de cette façon : « l’inconscient est structuré comme un langage ».

René Roussillon, psychologue clinicien de Lyon, travaillant entre psychanalyse freudienne et approche écosystémique, a pu établir une distinction entre « traumatisme primaire » et « traumatisme secondaire ».

Le traumatisme primaire est une blessure psychique survenue chez le sujet avant la maîtrise des mots de la parole.

Le traumatisme secondaire est une blessure survenue à l’époque de la maîtrise de la parole avec des mots pour le dire.

Dans le silence de l’incommunicabilité, une maladie psychosomatique est celle des maux pour le dire.

Alors, dans l’exercice clinique et pour atteindre et explorer le traumatisme primaire, il faut et il suffit de l’aborder avec l’agir des gestes, des saynètes, des jeux théâtraux, de la communication dite non-verbale, des images, des gestes et des sons.

La cure parolière psychanalytique freudienne ne peut se rapporter qu’au traumatisme secondaire chez des adultes.


[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. http://www.crcom.ac-versailles.fr/article.php3?id_article=38 Livre de référence sur le sujet
  2. Anthony Wilden, p. 546, 1983.
  3. Ray Birdwhistell, 1970, p. 251, Kinesics and Context. Essays on Body Motion Communication, University of Pennsylvania Press, Philadelphia.
  4. Anthony Wilden. p. 521, 1983

[modifier] Bibliographie

[modifier] Article connexe

[modifier] Lien externe


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