Charles de Gaulle (Barz Bro C'hall)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
-
- Cet article traite du spécialiste de la langue celtique et oncle du général de Gaulle, pour les autres Charles de Gaulle, voir Charles de Gaulle (homonymie)
Charles de Gaulle (Barz Bro C'hall), né le 31 janvier 1837 à Valenciennes et décédé le 1er janvier 1880 à Paris, était un écrivain français défenseur de la langue bretonne. Il était l'oncle du Général de Gaulle qui porte le même prénom que lui.
Sommaire |
[modifier] Le celtisme
Il est l'auteur de l'Appel aux représentants actuels de la race celtique en 1864, et de publications sur la littérature bretonne. Frappé de paralysie dès sa prime jeunesse, il se mit à l'étude des langues celtiques. Il apprend le breton et s'en sert comme de sa langue maternelle. Il écrit plusieurs poésies, en breton, et prend le nom de Barz Bro C'hall. Il apprend aussi le gallois. Il commence en 1864 à publier ses articles. Il rêva de la résurrection des langues celtiques, comme langues littéraires. Il devient secrétaire du Breuriez Breiz, une société de poètes bretons. Cependant la maladie progressait, ses articles se firent plus rares, son activité littéraire s'éteignit peu à peu, mais il conserva jusqu'à la fin sa lucidité d'esprit et put suivre les progrès de ses chères études.
Le général de Gaulle, son neveu, déclamera le deuxième quatrain de son poème Da Varsez Breiz (Aux Bardes de Bretagne) lors de son discours prononcé à Quimper en janvier 1969.
[modifier] L'Appel
Dans son Appel aux Celtes il veut rétablir sur des bases chrétiennes la renaissance littéraire et linguistique de la Bretagne et des nations sœurs.
-
« S'il m'est permis d'exprimer un vœu plus ambitieux encore, et sans doute, d'une réalisation plus difficile, ce serait de voir un ordre religieux nouveau, ou du moins, une division spéciale d'un ordre religieux ancien, se consacrer, sous l'invocation des vieux saints savants des deux Bretagne à la prédication et à l'instruction de la jeunesse de toutes les classes dans les pays celtiques et cela principalement par le moyen des langues indigènes". Le même poursuit plus loin : "Après la célébration du saint sacrifice, en plein champ, sur un vieux dolmen, entouré de la population des paroisses voisines, la solennité s'ouvrirait par une lutte des bardes populaires (...) Des tirs, des luttes, des courses à cheval et à pied, des régates au bord de la mer, fourniraient un nouveau et utile sujet d'amélioration à notre agile et robuste jeunesse. »