Bromptonville
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche concernant une municipalité du Québec.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
Bromptonville est une ancienne ville de la province de Québec. Elle a été fusionnée à la ville de Sherbrooke le 1er janvier 2002 dans le cadre des réorganisations municipales québécoises.
[modifier] Histoire
En 1901, les dirigeants de la compagnie de pâtes et papier d’East Angus rachetèrent les droits de coupe ainsi que les terrains de l’ancienne compagnie Clark et projetèrent d’établir à Brompton une nouvelle usine de pâtes et papier (La Brompton Pulp & Paper). La ville fut officiellement fondée en 1903.
Une scierie fut d’abord établie, puis on construisit l’usine. Bientôt, la BPP acquit 1 400 acres, qu’elle commença à lotir, sans oublier un terrain pour l’église anglicane. Les maisons surgirent rapidement. (1918)
Tout comme plusieurs compagnies de pâtes et papier, la Brompton Pulp & Paper a dessiné un quartier pour y loger ses cadres.
Par la suite il y eu plusieurs compagnies qui se succédèrent. Le moulin, était une imposante compagnie qui employait plusieurs des ouvriers de Brompton. Aujourd'hui la compagnie Quebécoise Kruger possède la seule entreprise de pâtes et papier de l'arrondissement Bromptonville.
À la suite de ce petit essort industriel certains propriétaires de ces compagnies s'installèrent. Wood Heaven, château luxueux, fut construit par Onésime Lambert et Edmund Tobin en 1907. Edmund Tobin, fils d'immigrants irlandais, était un homme d'affaires local très en vue et membre de la Chambre des Communes sous Sir Wilfrid Laurier. Lui et sa famille vécurent à Wood Heaven jusqu'à ce que la résidence soit détruite par un incendie en 1932. Le château comprenait 27 pièces, huit foyers et trois escaliers, un véritable palais royal.
Le 4 mai 1953, Mgr Ira Bourassa, curé de la paroisse Ste-Praxède, bénit les chantiers et le F. Provincial lève la première pelletée de terre.
En 1954, le 12 septembre, quelques 500 personnes assistent à la bénédiction de la maison. L’été suivant, c'est l'ouverture du juvénat. Les débuts sont modestes : pas de gymnase, pas de cour asphaltée, une salle de récréation relativement petite et un minimum de commodités. Cette école fonctionne toujours de nos jours, c'est une école privée qui est dirigée par des frères catholiques et des enseignants laïcs. Elle n'accepte pas les filles en pensions mais est tout de même une école mixte.