Bataille du Mans (1871)
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Bataille du Mans | |
Informations générales | |
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Date | 11-12 janvier 1871 |
Lieu | Le Mans, France |
Issue | Victoire prussienne contre la France et de Léon Gambetta et son général Chanzy contre leurs propres concitoyens bretons |
Belligérants | |
Prusse | France |
Commandants | |
Frédéric Charles de Prusse | général Chanzy |
Forces en présence | |
Infanterie: 58.000
Cavalerie: 15.000 Artillerie: 324 |
Infanterie: 150.000 dont seulement 4.000 équipés de vieux fusils rouillés. |
Pertes | |
3.400 tués et blessés. | 7.000 tués et blessés, 22.000 prisonniers, 50.000 déserteurs. |
Guerre franco-allemande | |
Wissembourg – Forbach-Spicheren – Wœrth – Borny-Colombey – Strasbourg – Mars-la-Tour – Gravelotte – Metz – Beaumont – Noiseville – Sedan – Bellevue – Châteaudun – Bouvet et Météor (navale) – Coulmiers – Amiens – Beaune-la-Rolande – Orléans – l'Hallue – Bapaume – Villersexel – Le Mans – Lizaine – Dijon - St-Quentin – Buzenval – Paris – Belfort |
La bataille du Mans eut lieu les 11 et 12 janvier 1871. Ce fut une défaite décisive de la France contre l'Allemagne dans le cadre de la guerre franco-allemande de 1870-71.
Après la bataille d'Orléans, du 2 au 4 décembre 1870, le général Chanzy prit le commandement de l'armée de la Loire et regroupa les forces françaises vers Le Mans. Trois de ses corps lui sont alors retirés pour renforcer l'armée de l'Est.
[modifier] L'armée bretonne de Conlie
Cinquante mille mobilisés bretons, formant l'armée de Bretagne d'abord sous les ordres du comte de Kératry puis du général de Marivault furent rassemblés dans le camp de Conlie, mal vêtus, dans une fange, sans aucun approvisionnement, tant alimentaire que d'ordre militaire. Considérés par Gambetta comme des indépendantistes Chouans, ce dernier n'équipa qu'une infime fraction des troupes avec à peine plus de 4000 vieux fusils rouillés à percussion de type Springfield, dotés les munitions hétéroclites qui, dans le meilleur des cas, pétaient littéralement à la "gueule" de leurs utilisateurs, quand elles ne correspondaient tout bonnement pas ou dont la poudre étaient "seulement" trop trempées pour faire feu.
Déplacés à la Tuilerie dans un saillant, et portés à la pointe de la défense française, alors qu'ils ne devaient former qu'une armée de réserve, ils furent rapidement obligés de reculer, après s'être heurtés à la déroute des forces régulière française, le 11 janvier 1871.
[modifier] Bibliographie
- Colonel Rousset, Histoire générale de la Guerre franco-allemande, tome 2, édition Jules Tallandier, Paris, 1911.
[modifier] Liens externes
- Loire 1870
- [1]La guerre de 1870 en images