Bagnols-les-Bains
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Bagnols-les-Bains | |
Pays | France |
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Région | Languedoc-Roussillon |
Département | Lozère |
Arrondissement | Mende |
Canton | Le Bleymard |
Code Insee | 48014 |
Code postal | 48190 |
Maire Mandat en cours |
Pierre Bonicel 2008-2014 |
Intercommunalité | aucune |
Latitude Longitude |
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Altitude | 898 m (mini) – 1 145 m (maxi) |
Superficie | 2,40 km² |
Population sans doubles comptes |
243 hab. (1999) |
Densité | 101 hab./km² |
Bagnols-les-Bains est une commune française, située dans le département de la Lozère et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Bagnolais.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Située sur le flanc nord du Mont Lozère, la station thermale de Bagnols-les-Bains étage au-dessus du Lot ses solides maisons de caractère, aux portes des gorges du Tarn et à proximité du parc national des Cévennes.
[modifier] Histoire
[modifier] Entre 390 et 230 avant J.C.
Trois tribus celtiques : les Cadurques, les Rutènes et les Gabales quittant la Franconie et les bords du Main seraient venues se fixer au Sud du Massif-Central. Les Gabales s’installèrent dans le pays Cévenol. Le mot « Gabales » viendrait d’une racine Celte, signifiant « envahisseurs » ou « conquérants à cheval ».
Dans la haute vallée du Lot, le sol fertile et riche en minerais attirait l’homme et lui permettait de développer l’agriculture, l’élevage, et plus tard, la matière première pour la métallurgie du cuivre, du bronze et du fer.
[modifier] À l'époque romaine
D’après des documents historiques, les habitants des Cévennes étaient des Gabales dont la tribu dépendait des Arvernes. Les Gabales donnèrent leur nom au Gévaudan. Quand Jules César eut définitivement vaincu Vercingétorix, le pays Cévenol fut, avec le reste du Gévaudan, incorporé à l’Aquitaine et soumis à l’autorité du préfet (50 av. J.-C.). L’agglomération d’Anderitum (Javols) qui prit le nom de Gabalum, resta la capitale du pays Gabale.
Si Gabalum était une cité administrative, ‘Benassac’ était une cité industrielle, ‘Cadoule’ village de vacances, et Bagnols une ville d’eau.
[modifier] Au Moyen Âge
Dans la carte de Konrad Peutinger (1465-1547) dite « Tabula itineria ex illustri Peutingorum bibliotheca… » qui est une copie médiévale de la carte des voies de l’Empire Romain des IIIième et IVième siècles, à côté d’Anderitum et sur la rive gauche de la rivière (Lot) des bains romains sont notés « Aquis Calidis » (au singulier Aqua Calida), que l’on peut considérer comme étant les bains de Bagnols. On attribue à Domitius pro-consul de Jules César, la construction des bains romains à Bagnols, après la victoire des Romains sur les Allobrognes, l’an 628 de Rome.
[modifier] Et maintenant…
Depuis 1978, la station thermale moderne, répond aux exigences actuelles d’une cure thermale. Les effets d’une source chaude (41,5°), sulfurée et bicarbonatée, se conjuguent à ceux d’une source froide (9,5°), pour soigner les affections rhumatismales, l’asthme et les allergies respiratoires.
La station bénéficie de cautions très anciennes : elle existait à l’époque romaine, comme dit ci-dessus (des fouilles ont exhumé la source originelle et son bassin carré) et Sidoine, évêque de Clermont, au Ve siècle, vantait déjà les vertus curatives des eaux de Bagnols, dans une lettre adressée à un ami...
On trouva la trace formelle du passage des Romains lors des travaux importants effectués dans les Thermes en 1764 par le Comte de Morangiès, Seigneur et propriétaire de Bagnols, et en 1837 par M. Marius Richard. On découvrit en effet une quantité considérable de briques romaines, de fragments de pierre de taille ornées de feuilles d’acanthe, des urnes sépulcrales, des vases, des monnaies anciennes et les vestiges d’anciennes piscines construites en béton d’une grande beauté.
C’est le 23 novembre 1857, que la station thermale de BAGNOLS LES BAINS devint la première en France, à être reconnue d’utilité publique par décret impérial.
Un décret du 10 août 1934, érige la commune de Bagnols-les-Bains en station hydrominérale et climatique et crée dans cette station une chambre d’industrie thermale et climatique.
[modifier] La légende de Sainte Énimie
Sainte Énimie, fille de Clotaire II et sœur du Bon Roy Dagobert[1], vint en Gévaudan la source qui devait la guérir de la lèpre. Selon la légende, arrivé en Gévaudan, le cortège ne parvient à trouver Burle, et, en demandant le chemin d'une sources pouvant guérir, une femme lui en indique une. Cependant un ange indiquant à Énimie que la source dans laquelle elle se baigne n'est pas celle recherchée. Elle se trouvaient alors à Bagnols-les-Bains où « Dieu fait là de puissantes choses, pour ceux qui viennent chercher la santé »[2].
En souvenir de son passage, Bagnols a choisi Sainte Énimie comme Sainte Patronne.
[modifier] Héraldique
Le blasonnement de Bagnols-les-Bains est : d'azur à la fontaine jaillissante d'argent surmontée de deux étoiles d'or La fontaine fait bien évidemment référence à la cité thermale. |
[modifier] Le nom de la cité
- Au temps des Romains : ‘Aqua Calida’ ‘Balneum’
- Au VIIe siècle : ‘Baïols, ’ ‘Balneolum, ’ ‘Baies’
- En 1219, mentionné comme ‘Baet ’
- Au XIVe siècle ‘Balnolea’
- En 1607, mentionné ‘Balnea’
- En 1607, 1677, 1688, mentionné ‘Bagnols’
- En 1776, mentionné ‘Balneola’
- Du XIXe au XXe siècle, ‘Bains de Bagnols’, ‘Bagnols (Lozère)’ et même ‘Bagnols-les-Bains’
- La commune de Bagnols prend le nom officiel de ‘Bagnols-les-Bains’ par décret du 27 février 1961.
[modifier] Administration
Liste des maires de Bagnols-les-Bains[3] | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Période | Identité | Parti | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1793 | 1976 | Jean Seguin | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1805 | 1808 | Colombet | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1808 | 1813 | Vital Jouanain | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Suite de la liste des maires
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[modifier] Démographie
Évolution démographique
(Source : Cassini[4])
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[modifier] Monuments et lieux touristiques
- Château du Tournel
- Mausolée romain de Lanuéjols
[modifier] Bâtiments et lieux publics remarquables
[modifier] Bâtiments religieux
- Église romane St-Julien
- Église Sainte-Enimie de Bagnols les Bains
[modifier] Musées
[modifier] Autres
- Le Vallon du Villaret « Parc de Découverte »
- Le mont Lozère
- Plan d'eau
- Barrages de Villefort et de Naussac
- Forêt domaniale de 1 000 ha de la Loubière
[modifier] Notes et références
- ↑ Ou nièce suivant les sources, bien que celle de sœur soit la plus courante : Félix Buffière in Ce tant rude Gévaudan - Tome I, p.
- ↑ vers 391-392 de « la vida de Santa Enimia » par Bertran de Marseille
- ↑ D'après FranceGenWeb.org
- ↑ Données Cassini