Attitude (psychologie)
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[modifier] Définition
L'attitude c'est « l'état d'esprit » d'un sujet (ou un groupe) vis-à-vis d'un autre objet, d'une action, d'un individu ou d'un groupe.
L'attitude est un concept indispensable dans l’explication du comportement social et une notion nécessaire dans l'explication des réactions devant une tâche.
Il existe autant de définitions de la notion d'attitude que d'auteurs. Par exemple Gordon Allport définit la notion d'attitude comme étant « un état mental et neuropsychologique de préparation de l'action, organisé à la suite de l'expérience et qui concerne une influence dynamique sur le comportement de l'individu vis-à-vis de tous les objets et de toutes les situations qui s'y rapportent » (voir aussi: conditionnement).
[modifier] Modèle Tripartite de Rosenberg (1960)
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[modifier] Modèle Tripartite de Zanna (1988)
Pour Zanna et Rempel, l'attitude s'articule autour de trois composantes distinctes:
- Cognitive : opinion du sujet sur l'objet d'attitude, associations d'idées que cet objet provoque, rapport que le sujet perçoit entre l'objet et ses valeurs personnelles.
- Affective : affects, sentiments, états d'humeurs que l'objet suscite.
- Conative : consiste en une disposition à agir de façon favorable ou défavorable vis-à-vis de l'objet.
Ainsi, une attitude ne se forme qu'à la réunion de ces 3 composantes.
[modifier] Attitudes et Actes
Il faut noter que « attitude » et « action » sont deux processus bien différents l'un de l'autre.
Ainsi, un sujet peut avoir une attitude différente de son action et vice-versa. Par exemple, un sujet peutmanifester une attitude vis-à-vis d'une d'action (vouloir faire grève) sans passer à l'action (réaliser une grève).
Cette différence est souvent relevée comme un « biais »; notamment dans l'expérience de Kurt Lewin sur la « dynamique de groupe » ou l'expérience de « l'effet boomerang » de Kiesler (1977).
[modifier] Les limites de la théorie
[modifier] Différents modèles
L'attitude est un phénomène psychologique complexe qui ne fait pas un consensus fixe de la part des psychologues. C'est pourquoi, les différents modèles existants en matière d'attitudes connaissent des limites assez importantes. D'ailleurs, les études empiriques rapportent des taux d'explication du comportement par l'attitude qui atteignent en moyenne 50%.
[modifier] La limite des « pulsions »
Une critique majeure de ces modèles est leur déterminisme foncier: les impulsions ne jouent aucun rôle dans ces modèles. Or, si les impulsions ne peuvent jouer aucun rôle, on ne peut donc pas savoir ce qui déclenche le comportement, ni à quel moment il est déclenché. Même s'il s'agit d'un comportement ponctuel; par exemple: un sujet peut raffoler des fraises, mais cela ne signifie pas qu'il n'arrêtera jamais d'en manger au cours d'une journée donnée.