Îles Shetland du Sud
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Les îles Shetland du Sud sont un archipel de la mer de Scotia ; se trouvant au sud du 60e parallèle (hémisphère Sud), c'est aussi un archipel de l'océan Antarctique.
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[modifier] Géographie
L'archipel des Shetland du Sud est situé à 120 km au nord de la péninsule Antarctique, dont il est séparé par le détroit de Bransfield ; il délimite, avec le cap Horn, le passage de Drake, voie maritime naturelle entre l'océan Atlantique et l'océan Pacifique.
L'archipel, constitué de onze îles principales et de nombreux îlots, s'étend sur une distance de 450 km, entre 61° S et 63° 37' S de latitude et 53° 83' O et 62° 83' O de longitude.
Entre 80 et 90 % de la surface des îles, dont la superficie totale est de 3 687 km², est recouverte en permanence de glace.
Le point culminant de l'archipel est le mont Foster, sur l'île Smith, à 2 105 m d'altitude. L'île de la Déception abrite un volcan actif ; sa forme caractéristique en forme de fer à cheval est due à l'envahissement d'une caldeira par la mer.
[modifier] Îles
Du nord au sud, les îles qui portent un nom sont :
- l’île Cornwallis
- l’île de l'Éléphant
- l’île Clarence
- l’île Rowett
- l’île Gibbs
- l’île du Roi-George (« île du 25 mai » pour les Argentins) est la plus grande des îles ; elle abrite la base scientifique brésilienne Comandante Ferraz ;
- l’île Bridgeman
- l’île Penguin
- l’île Nelson
- l’îles Aitcho
- l’île Robert
- l’île Greenwich, qui abrite la base navale chilienne Capitán Arturo Prat ;
- l’île Halfmoon
- l’île Livingston, qui abrite la base bulgare St. Kliment Ohridski
- l’île Rugged
- l’île Snow
- l’île Smith
- l’île de la Déception
- l’île Low
- l’île Seal
[modifier] Histoire
En 1818, Juan Pedro de Aguirre obtint de l’Argentine la permission de chasser dans l'archipel des Shetland du Sud, qu'il prétendait avoir déjà visité. Après un voyage à bord du Spiritu Santo, son équipage établit une base sur l’île de la Déception.
L’explorateur britannique William Smith arriva au nord de l'archipel le 19 février 1819 et le revendiqua au nom du roi George III (Royaume-Uni). Il débarqua sur l’île du Roi-George le 16 octobre de la même année.
L'archipel fut le théâtre d'opérations de chasse à la baleine et au phoque pendant le XIXe siècle et le XXe siècle. À partir de la deuxième moitié du XXe siècle, seules des bases scientifiques furent établies. Actuellement, les îles font l'objet d'une modeste activité touristique pendant l'été austral.
Les revendications argentines, britanniques et chiliennes sur l'archipel sont gelées depuis la signature du traité sur l'Antarctique. Chacun des trois pays l’inclut dans le secteur dont il revendique la souveraineté.
[modifier] Voir ausi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- L.L. Ivanov et al, l’île Livingston et l’île Greenwich (carte topographique)
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