Élisabeth Guigou
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Élisabeth Guigou | |
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Parlementaire français | |
Naissance | 6 août 1946 |
Décès | |
Mandat | Députée |
Début du mandat | juin 2002 |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis |
Groupe parlementaire | Socialiste, radical, citoyen et divers gauche |
Ve république |
Élisabeth Guigou, née Vallier , est une femme politique française, née le 6 août 1946 à Marrakech (Maroc).
Membre du Parti socialiste, elle a été plusieurs fois ministre.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Elle est issue d'une famille d'origine du nord de l'Italie et a passé son enfance à Marrakech.
Elle est l'épouse de Jean-Louis Guigou, ancien conseiller technique de Michel Rocard, agrégé d'économie, professeur d'université, ayant également occupé diverses fonctions publiques (dont délégué de la DATAR), et tous deux ont un enfant.
Formation[réf. nécessaire]
- Licenciée en lettres,
- Diplômée de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence,
- Diplômée d'études supérieures en littérature américaine,
- Diplômée d'études universitaires générales en sciences économiques,
- Diplômée de l'École nationale d'administration (promotion Simone Weil).
[modifier] Carrière professionnelle
- 1974-1979 : administrateur civil au ministère des Finances, au sortir de l'ENA.
- 1979-1981 : attaché financier auprès de l'ambassade de France en Grande-Bretagne,
- 1981-1982 : chef de bureau des États d'Europe, d'Amérique et d'Asie à la direction du Trésor,
- 1982 : conseiller technique au cabinet de Jacques Delors, ministre de l'Économie et des finances,
- 1982-1988 : conseiller technique au secrétariat général de l'Élysée, chargée de l'économie internationale, du commerce extérieur, des affaires européennes et des sommets,
- 1985-1990 : secrétaire générale du Comité interministériel pour les questions économiques de coopération européenne (SGCI), poste dans lequel elle va découvrir et maîtriser toutes les arcanes de la politique européenne.
- 1988-1990 : chargée de mission auprès du président de la République,
- 1994-1997 : présidente de l'association Europartenaires.
[modifier] Carrière politique
Elle s'est engagée en politique dès les années 1960 d'abord à l'UNEF, puis à la Convention des institutions républicaines, puis au PSU de Michel Rocard dans les années 1970 et enfin au PS. Élisabeth Guigou fut formée à l’ENA et débuta au cabinet de Jacques Delors en 1982, avant de rejoindre celui de François Mitterrand à l’Élysée, sous l'impulsion d'Hubert Védrine où elle est chargée des affaires financières et des questions de change internationales. En 1986, elle est nommée secrétaire générale du comité interministériel pour les questions économiques européennes pour la période de la cohabitation.
Très proche du père Jean-François Six, en 1990, elle entre au club Le Siècle. Elle est membre du conseil politique de la « Fondation Agir contre l'exclusion » de Martine Aubry.
Elle fut successivement chargée des questions économiques européennes, puis plus particulièrement de l’Europe centrale et orientale. Du 2 octobre 1990 à 1993, elle remplace Édith Cresson au poste de ministre délégué aux Affaires européennes. Elle eut de grandes responsabilités dans la rédaction et la mise en place du Traité de Maastricht. Lors de cette campagne, le grand public découvre cette nouvelle femme politique. Poussée par François Mitterrand, elle s'engage dans la campagne des régionales de 1992 en Provence-Alpes-Côte d'Azur. La liste était conduite par Bernard Tapie.
En 1994, elle fait la campagne des européennes, lors de laquelle elle est élue au Parlement européen.
En juin 1997, elle s'implanta dans le Vaucluse dont elle devient la députée. Elle devient Garde des Sceaux puis ministre des Affaires sociales dans le Gouvernement Lionel Jospin dans un poste où elle n'avait aucune expérience, affirmant : « Le ministère de la Justice n'est plus celui des affaires, mais celui du droit ». Dans ce poste, elle se heurte au ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, qui défend la répression et la nation alors qu'elle défend la prévention. Lionel Jospin lui donne raison mais autorise la création des « centres de retenue ». Dans ce poste, elle se bat aussi pour le PACS, pour les droits des jeunes issus de l'immigration mais nés en France, contre la double peine, pour un divorce plus facile et pour une meilleure indépendance de la Justice. Elle a eu aussi la responsabilité de la fin du monopole des commissaires-priseurs sur les ventes publiques. Politiquement, elle s'entoure de jeunes députés socialistes comme Arnaud Montebourg, Bruno Le Roux et Christophe Caresche et se rapproche de Louis Mermaz et de Robert Badinter.
En 2001, elle échoue à reprendre à la droite la mairie d'Avignon face à Marie-Josée Roig, où son mari avait déjà échoué en 1989. Elle décide alors de se présenter dans une circonscription plus sûre, en Seine-Saint-Denis en 2002, dont le parachutage est réussi.
Elle est Présidente fondatrice et co-présidente avec Jean-Noël Jeanneney de l'association Europartenaires, son propre cercle patronal, et son lobby féministe : « Femmes d’Europe ». En outre, elle siège au conseil d’administration de la fondation de Jacques Delors, « Notre Europe[1] ». Elle a défendu le « oui » au référendum du 29 mai, avec bonheur dans sa fédération socialiste en 2004, mais sans succès envers ses électeurs l'année suivante. Élisabeth Guigou est aussi membre du conseil d'administration du think tank Les Amis de l'Europe.
[modifier] Mandats électifs
Conseil régional
- 1992 - 1998 : conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- 1998 - 2001 : conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Parlement européen
- 01/06/1997 - 04/07/1997 : députée de Vaucluse (démission en raison de son retour au gouvernement)
- 16/06/2002 - 19/06/2007 : députée de la Seine-Saint-Denis (9e circonscription)
- Membre de la commission des affaires culturelles
- Vice-présidente de la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne
- Membre de la Mission d'information sur la question des signes religieux à l'école
- Vice-Présidente du groupe d'amitié entre la France et les États-Unis
- Vice-Présidente du groupe d'amitié entre la France et le Maroc
- Membre du groupe d'amitié ou du groupe d'études à vocation internationale entre la France et la Chine
- Membre du groupe d'amitié ou du groupe d'études à vocation internationale entre la France et Cuba
- Membre du groupe d'amitié ou du groupe d'études à vocation internationale entre la France et l'Égypte
- Membre de la commission d'enquête parlementaire sur l'Affaire d'Outreau
- Depuis 17 juin 2007 députée de la Seine-Saint-Denis (9e circonscription) (XIIIe législature, 2007-2012)
- Vice-présidente de la commission des affaires étrangères
- Membre de la Commission d'enquête sur les conditions de libération des infirmières et du médecin bulgares détenus en Libye et sur les récents accords franco-libyens
- Membre de la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne
- Vice-Présidente du groupe d'amitié entre la France et le Maroc
Conseils municipaux
- Depuis mars 2008 : adjointe au maire de Noisy-le-Sec
[modifier] Fonctions ministérielles
- 1990-1993 : ministre déléguée, chargée des Affaires européennes (auprès du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères),
- 1997-2000 : garde des Sceaux, ministre de la Justice,
- 2000-2002 : ministre de l'Emploi et de la solidarité.
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- Cf. (deux derniers postes) : Ministres du gouvernement de Lionel Jospin
[modifier] Fonction politique au PS et au Parlement
Vice-présidente de la délégation pour l'UE à l'Assemblée nationale (2002-2007) ; vice-présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale (2002-2007) ; secrétaire national du PS auprès de François Hollande, 1er secrétaire (décembre 2004-2005).
Présidente de l'association « Femmes d'Europe » (depuis juillet 1993) ; co-présidente de l'association Europartenaires (depuis juillet 1994) ; membre du bureau national du PS ; membre du conseil national du PS.
[modifier] Références
[modifier] Voir aussi
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Jacques Toubon |
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Marylise Lebranchu | ||
Martine Aubry |
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