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Propositions :

Concrètement, après concertation, plusieurs propositions nous viennent à l’esprit. Dans un premier temps, il serait peut être judicieux de généraliser les expériences d’implication de l’élève dans mise en place des règles de vie ; ce qui peut se concrétiser par la rédaction commune (enseignants-élèvessurveillants…) de chartes de conduite ou de contrats de vie lycéenne. Par ailleurs, il serait sûrement judicieux de renforcer les synergies au sein du corps éducatif en instituant des réunions de concertation et de réflexion régulières et obligatoires de l’ensemble des personnels, y compris les personnels d’entretien par exemple qui, eux aussi, sont au contact quotidien des élèves. D’autre part, il nous semble incontournable de mettre en place et de développer des formations spécifiques sur problèmes avant la titularisation (lors de l’année de formation consécutive au concours PLP2 à l’IUFM) et durant carrière de tous les enseignants, voir des personnels annexes. Enfin, pour combattre et juguler incivilités et violences, il apparaît indispensable de mener des politiques éducatives cohérentes, dont la lisibilité soit claire pour les élèves, surtout en ce qui concerne les modalités de résolution problèmes que ce soit par la sanction ou la concertation.

Conclusion :

L’école étant le reflet de la société, elle ne peut résoudre seule les problèmes de violence et d’incivilité ; pour parvenir à former des citoyens, elle doit bénéficier de la solidarité des acteurs de l’ensemble du corps social : parents, institutions, enseignants, police, justice, services socia ux… qui, tous ensemble, doivent s’attacher à aplanir difficultés et à résoudre les problèmes, notamment en ce qui concerne la violence au quotidien et les actes d'incivilité, car la transmission du savoir et des valeurs de la démocratie n’est réalisable que dans le respect et l’harmonie. L’école doit être capable de créer en son sein les conditions de transmission harmonieuses des savoirs et des valeurs de la démocratie (politique éducative, formation des personnels...) dans le respect mutuel de chaque individu.

L'INCIVILITE DANS LES TRAINS

Durant des années, la délinquance liée aux trains n'a cessé d'augmenter. Depuis 2001, des mesures de sécurité ont étés mises en place afin de lutter contre toutes ces incivilités.

I. Les acteurs des actes d'incivilité :

Qui commet ces actes ?

La plupart de ces actes sont commis par des jeunes délinquants amateurs, qui volent, insultent les gens ou taguent seulement pour se faire remarquer. D'autres sont des jeunes délinquants mais professionnels, ils volent pour leur propre compte. Il y a également les voleurs professionnels qui n'hésitent pas à voler à la tire. Ils n'ont aucune pitié. Mais les plus dangereux sont « les malades mentaux » qui violent, exercent des violences physiques ( coups et blessures ) sur les passagers. Dans tous les cas ils perturbent le voyage des passagers et ne connaissent en aucun cas le respect des autres.

II. Les différents types d'incivilité :

Comment se manifestent ces actes d'incivilité ?

Il y a donc différents actes d'incivilités comme :

- Le vol à la tire qui avant 2001 concernait plus de 40 % des actes d'incivilités et aujourd'hui grâce à de nouvelles mesures prises, a diminué de 10 %. - Les dégradations matérielles ( graffitis, détérioration du mobilier ... ) qui sont les plus répandues ne cessent d'augmenter. Aucune amélioration n'a été constatée. - Les violences physiques ( viols, coups et blessures ... ) et morales ( injures, menaces ...) : - aux passagers, qui grâce aux mesures prises ont diminué de 19 %. - aux agents de contrôle, qui étaient de 9 % et qui ont légèrement diminué : d'environ 2 %.

III. Les mesures de préventions :

Comment les autorités réagissent-elles face à ces actes ?

Pour lutter contre l'incivilité, des mesures de sécurité ont déjà été mises en place :

- La SNCF a recruté des agents d'accueil et des emplois jeunes qui guident et qui renseignent par leur présence les voyageurs. - Les éclairages ont été repensés pour que les endroits sombres soit de nouveaux éclairés et que les gens se sentent plus en sécurité. - La SNCF a multiplié les actions de prévention en milieu scolaire pour tenter de sensibiliser les adolescents qui, statistiquement, demeurent toujours les plus nombreux à être mis en cause dans les infractions. - De nouvelles bornes d'appel ont été installées car en cas de problème, les bornes sont assez proches pour appeler la sécurité. - Le nombre de contrôleurs par train a augmenté maintenant il y a rarement un seul agent de contrôle, donc il y moins de chance pour que l'un d'entre eux se fasse agresser puis ils sont plusieurs à pouvoir agir en cas de problème. - En cas de problème très grave, la police intervient.

IV. Sondages :

Comment les utilisateurs des trains réagissent-ils ?

Nous avons effectué un sondage sur 14 personnes et grâce aux résultats obtenus nous pouvons constater que :

- Six personnes sur quatorze sont témoins d'un acte d'incivilité quel qu'il soit : vol de bagages, violence verbale et morale, dégradation matérielle ( arracher les rideaux, casser les poubelles, lacérer les sièges, jeter les extincteurs du local des contrôleurs ) et même des cas d'exhibitionnismes. - Seulement deux personnes sur quatorze pensent pouvoir réagir face à ces actes et huit personnes sur quatorze ne sont pas certaines de réagir. Ils interviendraient en s'interposant, en raisonnant la personne et en lui demandant de se calmer. Mais d'autres affirment qu'elles seraient incapables de bouger par peur ( quatre sur quatorze ). - La grande majorité des personnes ( treize sur quatorze ) pensent que ces actes sont inadmissibles et inquiétants car ils sont irrespectueux envers les autres. Il n'y a également aucun respect du matériel mis à dispositions pour les voyageurs. - D'après les sondés, pour que ces actes d'incivilités cessent, il faudrait être plus tolérant envers les autres, prendre plus de mesures de sécurité, éduquer mieux ses enfants et informer les jeunes du problème d'incivilité dans les trains. - Dans les gares et les trains, les gens se plaignent du bruit, de la mauvaise ambiance ou des mauvaises odeurs -fumée- ( treize sur quatorze ). D'après eux, les trains sont beaucoup trop bruyants. - Six personnes sur quatorze connaissent une personne qui a déjà été témoin ou victime d'un acte d'incivilité. Par exemple une personne a été agressée car elle n'avait pas de cigarette, les bagages d'une personne ont été dérobés et son porte-monnaie également, un adulte a insulté un enfant.

V. Conclusion :

Quels sont les résultats de ces actions sociales ?

Nous remarquons que grâce aux nouvelles mesures de sécurités prisent pour limiter les actes d'incivilités, le taux de délinquance a légèrement diminué. Nous en concluons que ses mesures servent surtout à ralentir le taux de délinquance et non à le réduire pour qu'il devienne nul. Il serait souhaitable que celles-ci soient de plus en plus efficaces. Nous remarquons également que peu de personnes réagissent lorsque des actes d'incivilité se produisent, ils ne pensent qu'à eux et pas à la personne en danger. Ils restent assis à regarder ce qui se passe et n'agissent pas car ils ont souvent peur. Ceci peut être assimilé à de la non-assistance a personne en danger

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