Imre Nagy

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Imre Nagy (en hungareg: Nagy Imre, LFE: [ˈnɒɟ ˈimrɛ]) a oa ur politikour hungarat, armerzhour war al labour-douar, ganet d'ar 7 a viz Mezheven 1896 e Kaposvár. Prezidant ar C'huzul e oa pa zeuas tre lu URSS en Hungaria evit an eil gwezh (4 Du 1956), hag e penn ar stourm enepkomunour e oa. Prizoniet e voe gant ar Soviediz ha lakaet d'ar marv d'ar 16 a viz Mezheven 1958 e Budapest. Diwar an deiz-se eo deuet da vout un haroz broadel.

[kemmañ] E vuhez

Soudard e oa bet en arme aostrian e-pad ar brezel bed kentañ, ha prizoniet e 1915 ha kaset da Irkoutsk. Eno e teuas da vout marksour hag emezelañ a reas er Stollad Komunour Rus e 1917 ( POSDR(b) e anv neuze) ha stourm a reas en Arme Ruz e-pad ar brezel diabarzh.

Distreiñ a reas da Hungaria e 1921 met e 1927, pa oa troet ar gouarnamant da rustaat,e kavas gwell tec'hel da Vien, hag alese, e 1930, da Voskou.

(da echuiñ)

Ses bonnes relations avec Boukharine lui ayant valu des ennuis il préféra devenir collaborateur de la NKVD, ce qui lui permit d'échapper aux grandes purges staliniennes. Pendant la guerre il travailla à Radio-Kossuth qui produisait des émissions en langue hongroise.

Revenu au pays en 1944, il mit en œuvre l'année suivante la réforme agraire en Hongrie comme ministre de l'Agriculture du Parti communiste magyar ; le 13 juin 1953, dans le cadre de la déstalinisation, il remplaça comme ministre-président Mátyás Rákosi qui restait cependant à la tête du Parti communiste. Il mit en route une politique de réforme radicale et devint pour beaucoup de Hongrois celui qui portait l'espoir d'un avenir meilleur. Quand il préconisa l'idée d'un « socialisme national et humain », la lutte pour le pouvoir recommença à l'intérieur du Parti et ce fut le groupe stalinien de son prédécesseur Rákosi qui l'emporta. Imre Nagy fut relevé de ses fonctions le 14 avril 1955 par la direction du Parti communiste Hongrois et fut quelques mois plus tard exclu du parti.

Dans la phase de restauration qui suivit alors, certaines réformes furent annulées, mais en février 1956 le « discours secret » du chef de l'URSS, Nikita Khrouchtchev, mit en cause le stalinisme. Dans certains pays du bloc communiste, on exigeait maintenant une révision de la ligne du Parti et en Pologne eurent lieu les émeutes de Poznan. À Budapest on se contenta de remplacer à la présidence du Parti Matyás Rákosi par Ernő Gerő, ce qui ne pouvait apaiser le mécontentement, en particulier celui des étudiants et des intellectuels.

Comme les protestations étudiantes du 23 octobre 1956 — qui avaient commencé officiellement pour soutenir les ouvriers de Pologne — tournaient en Hongrie à l'insurrection populaire, le comité central du Parti communiste nomma une nouvelle fois Imre Nagy ministre-président. Le 28 octobre Nagy reconnut officiellement la révolution. Il forma un gouvernement pluripartite et exigea une démocratie parlementaire et la neutralité de la Hongrie.

L'armée et la police se rangeaient maintenant du côté de la révolution et les troupes russes stationnées en Hongrie étaient impuissantes, aussi Imre Nagy négocia-t-il avec Moscou pour obtenir une sorte de statut spécial pour la Hongrie. Mais secrètement János Kádár, l'ennemi de Nagy, s'entendait avec les Soviets, tenait le gouvernement de Nagy pour illégal, et les troupes russes se préparaient à marcher vers l'ouest.

Quand Imre Nagy proclama la neutralité de son pays et dénonça le pacte de Varsovie, les chars soviétiques entrèrent le 4 novembre 1956 en Hongrie et noyèrent dans le sang la révolution. La bataille, qui dura à Budapest jusqu'au 15 novembre, coûta la vie à environ 20 000 Hongrois. Malgré ce qu'avait annoncé Radio Europe Libre, l'Occident refusa d'intervenir.

Nagy fit organiser la résistance en Hongrie occidentale et laissa ouvertes certaines routes vers l'Autriche par lesquelles, jusqu'au 21 novembre 1956 environ, 210 000 Hongrois purent s'échapper. Lui-même trouva asile à l'ambassade de Yougoslavie qui fut, pendant 3 semaines, cernée par les chars. Assuré d'un sauf-conduit par Kádár, le nouveau chef du gouvernement, Imre Nagy quitta l'ambassade le 22 novembre 1956 et fut immédiatement arrêté par le KGB avec ses compagnons et déporté en Roumanie.

Deux ans plus tard eut lieu son procès. Après sa condamnation pour « conduite contre-révolutionnaire », Nagy fut exécuté le 16 juin 1958 dans la prison de Budapest par pendaison.

À la fin de ce simulacre de procès, il déclara : « Je suis sûr que le mouvement ouvrier international et le peuple hongrois me réhabiliteront. Je suis la victime d'une grave erreur de justice. Je ne demande pas à être gracié ».

[kemmañ] Hiriv

Goude emdroadur 1989 e voe adsavet enor Imre Nagy en ofisiel gant Hungaria ha d'ar 16 a viz Mezheven, un tamm a-raok marv e enebour János Kádár, e voe graet obidoù broadel dezhañ, evel ma veze goulennet abaoe 1988 gant studierien Budapest ha gant Viktor Orbán, deuet da vout ministr-prezidant.