Theobald de Dillon
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Theobald de Dillon. (1745-1792) Né à Dublin, en Irlande, issu d'une famille noble irlandaise. Il est le petit-fils de Arthur Dillon, maréchal de camp, le neveu de Arthur Richard de Dillon et le frère du général Arthur de Dillon.
[modifier] Avant la Révolution
Cadet au régiment de Dillon à partir de 1762, puis lieutenant et capitaine au régiment de Dillon-Infanterie, fait la guerre d'Indépendance des États-Unis. Colonel commandant du régiment Dillon en 1788.
[modifier] Sous la Révolution
Maréchal de camp, le 25 août 1791, affecté à l'Armée du Nord en 1792 sur la frontière de Flandre, sous les ordres de Rochambeau. Il périt victime de la défiance et de l'indiscipline de ses troupes : ayant, d'après ses instructions, évité le combat que lui offrait une division ennemie, ses soldats crurent qu'il trahissait et ils le massacrèrent (28 avril 1792). La Convention punit de mort ses assassins et lui décerna les honneurs du Panthéon de Paris.
Théobald de Dillon vécut maritalement avec sa maîtresse Joséphine Viefville, pendant neuf ans. La veille de sa mort, le Modèle:`date, il avait rédigé son testament où il avait écrit : « Je n'ai pas eu le temps d'épouser Joséphine. Elle est mère de mes trois enfants et de celui qui vient de naître aujourd'hui. Je leur laisse tout de que je possède... J'espère que ma famille voudra bien les reconnaître ». Le nouveau-né fut massacré sur les fonts baptismaux. Joséphine Viefville put s'enfuir ce qui lui permit de sauver sa propre vie. L'Assemblée législative, sur le rapport de Lazare Carnot, lui accorda une pension de 1 500 livres et à chacun de ses enfants 800 livres jusqu'à que chacun d'eux ait atteint l'âge de vingt et un ans.
[modifier] Sources
- Révolution française de Jules Michelet et Chronique de la Révolution française de Jacques Godechot