Kōdansha

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Kabushiki-Gaisha Kōdansha

Repères historiques
Dates clés :	1909
Personnages clés :	Seiji Noma Sawako Noma
Fiche d’identité
Slogan(s) :	« Omoshirokute tame ni naru Être intéressant et salutaire »
Siège social :	Tōkyō, Japon
Activité(s) :	Édition
Produit(s) :	Magazines, livres, mangas, animes
Filiale(s) :	Otowa, King records, Kobunsha
Site corporatif :	(en anglais)

Kodansha

Kōdansha (講談社, littéralement : « La compagnie conteuse d'histoire ») est la plus grosse maison d'édition de l'archipel japonais, œuvrant notamment en matière de littérature et de manga. Son siège social est situé à Bunkyo, à Tōkyō.

Kōdansha est surtout connu en France comme éditeur de manga, publiant les magazines suivants: Betsu Fure (ou Bessatsu friend ou encore Friend), Nakayoshi, Afternoon, Weekly Shōnen Magazine, Monthly Shōnen Magazine, Monthly Shōnen Magazine Special, Seasonal Shōnen Magazine Wonder.

Mais Kōdansha est également un éditeur conventionnel, publiant des magazines littéraires, Gunzō, Gendai et Shūkan Gendai, et des livres aussi variés que des livres de cuisines, de photographies, d'arts martiaux, des atlas, des dictionnaires (Nihongo Daijiten)...

[modifier] Histoire

Kōdansha a été créé par Seiji Noma en 1909, en tant que société fille de la Dai-Nippon Yūbenkai (littéralement, "Grande société japonaise d'éloquence"). Sa première publication était le magazine littéraire Yūben, "éloquence". La compagnie prit son nom en 1911, dérivé du nom du magazine "Kodan Club" édité par la société, au moment de la fusion avec la Dai-Nippon Yūbenkai. Son nom légal est, depuis 1958, la "Kabushiki-Gaisha Kōdansha". Son slogan est "Omoshirokute tame ni naru" (Être intéressant et salutaire).

Kōdansha possède le groupe Otowa, qui dirige des filiales telles que King records et Kobunsha, et publie le Nikkan Gendai, un quotidien tabloïd. Elle possède des liens étroit avec la Walt Disney Company et fait partie des sponsor officiels de Tōkyō Disneyland.

Il s'agit du plus gros éditeur du Japon, et son revenu annuel à dépasser les 200 milliards de yens (environ 1.5 milliards d'euros). Toutefois, de part la récente récession japonaise et le déclin de l'industrie de l'édition, ses revenus ont baissé et la companie a connu ses premières pertes depuis la Seconde Guerre Mondiale en 2002. Le second plus grand éditeur, Shogakukan, est également en train de le rattraper, Shogakukan ayant réalisé un revenu de 150 milliards de yens en 2003 contre 165 milliars pour Kōdansha. Par le passé, la différence entre les deux avait dépassé les 50 milliards de yens.

La Kōdansha est dirigée depuis 18 ans par Sawako Noma, 4^e président en date après Seiji Nomma, Shoichi Nomma et Koremichi Nomma, et petite-fille du fondateur. Elle est considérée par Fortune comme la 31^e plus puissante femme d'affaire. Elle a notamment établie une filiale en Chine et a créé un service en ligne de commande de livres qui ne sont plus édités.

[modifier] Relations commerciales

La compagnie possède des parts dans un panel varié de télédiffuseurs à travers le Japon. Elle serait notamment censée détenir 20% du groupe Tōkyō Broadcasting System. Elle détient également des parts dans Nippon Cultural Broadcasting, avec Kobunsha, Kōdansha ayant par la suite cédé des parts à Fuji TV au cours d'une guerre d'OPA entre Livedoor et Fuji TV.

Kōdansha entretient des relations ambiguë avec la NHK. Nombreux sont les animes tirés des mangas de la compagnie à être diffusé sur NHK, elle diffuse une journal compagnion d'une émission pour enfant de la NHK, mais en même temps, les deux compagnies se retrouvent fréquemment face à face dans les journaux.

Ainsi, en Octobre 2000, la NHK a-t-elle poursuivi Kōdansha pour un article publié par son journal Gendai qui portait accusation sur une émission diffusé en 1997. Après avoir été condamnée à payer 4 millions de yens, la Kōdansha parvint en appel à faire annuler cette sanction et la voir réduite à un démenti partiel. Ce qui n'a pas empècher le magazine Shūkan Gendai, frère du précédent, de poursuivre sur le cas.