Transports en commun de Toulouse
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Transports en commun de Toulouse |
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Bus |
Tisséo |
Les transports en commun Tisséo couvrent 84 communes de l'agglomération toulousaine et permettent environ 290.000 déplacements par jour.
Sommaire |
[modifier] Organisation
[modifier] Histoire
Le 12 avril 1863 est mis en service les premières lignes d'omnibus (bus à traction animale) de la ville de Toulouse. Le réseau est composé de trois lignes[1] :
- Ligne 1 : Saint-Cyprien - Capitole - Gare Matabiau
- Ligne 2 : Saint-Michel - Capitole - Gare Matabiau
- Ligne 3 : Casernes - Minimes - Boulevards - Gare Matabiau
En 1906, la première ligne de tramway électrique de type Jeumont est ouverte. De 1930 à 1940, de grands travaux de poses de rails permettent d'améliorer et d'étendre le tramway. En 1948, la municipalité essaye de remplacer le tramway par le trolleybus, mais c'est un échec. Et en 1957, le tramway est abandonné au profit de bus (le SC10 arrive 10 ans plus tard) et de l'expansion de l'utilisation des voitures. Des couloirs de bus sont construits en 1970 pour pallier les premiers problèmes de circulation.
En 1984, le SMTC approuve la construction de deux lignes de métro, devant être finies toutes deux d'ici 1996. Le 26 juin 1993 est inaugurée la ligne A, qui s'étendait à ce moment là de Basso-Cambo jusqu'à Jolimont. Les travaux de construction de la ligne B débutent en 2001, alors que le prolongement de la ligne A est en cours. Le 21 septembre 2001, le dépôt de bus de Langlade est complètement détruit par l'explosion de l'usine AZF. Les grandes villes de France comme Paris, Lyon, Montpellier, Bordeaux et Clermont-Ferrand prêtent ou donnent de nombreux autobus pour dépanner la ville de Toulouse. En 2002, la marque "Tisseo" apparait sur les tous nouveaux GX317 GNV. En 2003, la ligne A est prolongée de trois stations supplémentaires jusqu'à Balma-Gramont, station située à cheval sur les communes de Toulouse et Balma.
Le 1er janvier 2005, l'exploitation du réseau est déléguée à Connex (Veolia Transport), mais le 1er janvier 2006 est créée une régie de service public, qui prend le nom de "Tisseo Réseau urbain" pour exploiter le réseau. La ligne B du métro est mise en service le 30 juin 2007.
[modifier] Qui est Tisseo ?
Depuis 2004, toutes les sociétés concernant le transport public de l'agglomération sont regroupées sous la marque Tisséo.
L'autorité organisatrice est Tisséo - SMTC. C'est un syndical mixte qui réunit la Communauté d'agglomération du Grand Toulouse, la communauté d'agglomération du Sicoval ainsi que le SITPRT. Le réseau est exploité dans sa quasi totalité par la régie Tisséo - Réseau Urbain, via un contrat de délégation de service public. À noter toutefois que certaines lignes telle que les transports à la demande, les navettes 107 et 108 ainsi que les taxibus sont opérées par des sociétés privées.
La plupart des travaux majeurs ont été attribués à Tisseo - SMAT (Socitété du Métro de l'Agglomération Toulousaine) : la ligne A, le prolongement de la ligne A, la ligne B, la ligne E, les sites propres pour bus, ce qui a entrainé des remarques de la cour régionale des comptes[réf. nécessaire].
[modifier] Plan de Déplacements Urbains
Le premier PDU de l'agglomération toulousaine a été mis en place en mai 2001. Il a été immédiatement mis en révision (dès juin) à la demande du Préfet, considérant qu'il avait des objectifs de réduction de la circulation et de la pollution atmosphérique trop faibles. Ce PDU prévoyait entre autres choses[2] :
- le prolongement de la ligne A jusqu'aux portes de la commune de Balma,
- la création de la ligne B, axe nord-sud,
- la construction de nouveaux boulevards urbains, tels la Voie du Canal St Martory (route + site propre) ou la Jonction Est (routière uniquement), le réaménagement du Palays (énorme échangeur routier au sud de Toulouse), et bien d'autres projets routiers,
- la construction de nouveaux sites propres en plus de la voirie actuelle (RN113, Balma - Quint, Toulouse - Castelginest...),
- la construction d'un tramway des Arènes à Beauzelle avec une branche vers l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
En 2007, alors que ce PDU aurait déjà dû être révisé, décision du préfet concernant sa faiblesse ou pas (puisqu'un PDU doit être révisé tous les 5 ans), la grande majorité de ces projets est gravement en retard.
En 2004 circulaient des copies d'une version de travail d'un nouveau PDU. Celui ci prévoyait comme grande innovation deux lignes de tramway, desservant la banlieue et se croisant au centre ville : la ligne E devait être prolongée vers St Orens (axe Nord-Ouest - Sud-Est), et une nouvelle ligne devait aller de Tournefeuille jusqu’à l'Union (axe Sud-Ouest- Nord-Est).
[modifier] Guerres politiques autour du mode de gestion
Depuis 1974, les transports en commun sous l'égide du SMTC (lui même crée la même année) sont gérés par la Semvat (Société d'Economie Mixte des voyageurs de l'agglomération toulousaine des Transports Publics).
En décembre 2004, l'exploitation du réseau est confié à la société Connex via un contrat temporaire, elle est préférée à la Semvat pour l'économie d'argent qu'elle devrait entrainer[3]. Le service n'est guère perturbé mais un conflit éclate entre les différents membres du SMTC : le conseil Général majoritairement à gauche qui rejette ce mode de gestion et la Communauté d'Agglomération du Grand Toulouse qui le soutient.
Finalement après une période d'un an aux postures politiques exacerbées [4] et à la suite d'un nouveau vote au sein du SMTC, vote qui devait désigner le nouveau gestionnaire pour une durée de sept ans tel que prévu initialement, la décision est prise le 17 novembre 2005 d'exploiter le réseau par une régie : Tisséo Réseau - Urbain joue ce rôle depuis le premier janvier 2006.
Le changement de la délégation de service public vers la régie ne s'est pas fait sans heurts dans la perception que peut avoir l'usager du réseau. En effet, les grèves se sont multipliées, et les incidents techniques mineurs (amenant à la suppression de services de bus) également. Ces arguments ont pu servir un temps aux opposants de la régie pour montrer son inefficacité. Mais concernant les grèves il semble que Connex a faussé les cartes au moment où elle gérait le réseau en cherchant à éviter les conflits ; et que la présidence du SMTC était politiquement favorable à ces grèves[5]. Et pour les pannes mécaniques, la régie a une difficulté supplémentaire par rapport à une entreprise privée : elle doit passer par une procédure de marché publique assez longue (jusqu’à 6 mois), ce qui explique la pénurie de matériels et donc les bus arrêtés pendant les premiers mois qui ont suivi la mise en place de la régie[6].
Mais ce n'est pas terminé. Le 5 janvier 2006 un amendement (Art. 53) à la Loi relative à la sécurité et au développement des transports, dont Jean-Luc Moudenc reconnaitra être l'instigateur[7], est voté dans un hémicycle quasiment vide. Ce nouvel article[8] impose aux établissements publics répondant à certains critères (qui font que cet amendement s'appliquera uniquement au SMTC toulousain...) d'avoir dans son conseil syndical une majorité des voix accordée à la Communauté d'Agglomération, alors qu'auparavant, le Grand Toulouse et le Conseil Général disposaient d'une égalité de voix (et de financements), ce qui avait permis le retour à une gestion en régie.
Le Conseil Général, n'acceptant pas de siéger dans une assemblée ou il aurait apporté autant de financements qu'avant mais où il aurait été minoritaire, a préféré quitter le Syndicat Mixte. Comme sa subvention n'est plus intégrée au budget de fonctionnement du SMTC, ce dernier se retrouve confronté à des difficultés financières[9],[10].
[modifier] Réseau et territoire
Le réseau de transport de Tisséo est actuellement composé de deux lignes de métro (ligne A et ligne B), 74 lignes de bus, et de quelques lignes à la demande. La deuxième ligne du métro, la ligne B, a été ouverte le 30 juin 2007. Une partie d'une ligne de train à l'ouest de l'agglomération (ligne C) est intégrée au réseau Tisséo : on peut l'emprunter avec un ticket de bus/métro.
Une ligne de tram dans la banlieue nord ouest devrait être finie d'ici 2010 (ligne E). Quelques projets de sites propres pour bus sont en cours dans de nombreux endroits de l'agglomération.
La fréquentation du réseau se répartit ainsi : 167 000 voyages par jour sur le métro (ligne A) et 199.000 voyages par jour sur le réseau de métro, chiffres 2004 [11],[12].
[modifier] Un réseau en étoile
Globalement, le réseau est organisé de manière radiale. Qu'il soit question du métro, du tram ou du bus, beaucoup de lignes convergent de la banlieue vers le centre. Il est difficile de faire des trajets de banlieue à banlieue ou même de faubourg à faubourg sans passer par le centre ville. Pourtant, l'agglomération Toulousaine étant particulièrement sectorisée, et beaucoup de secteurs commerciaux et industriels se trouvant le long de la rocade et des voies rapides de banlieue.
Néanmoins il existe des lignes de bus qui effectuent des parcours tangents. Hormis la particulière ligne 1(compans caffarelli(métro B)-grand rond), faisant le tour des boulevards encerclant l'ultracentre, on dénote la ligne 19 (Borderouge(métro B) -place de l'indépendance ), la ligne 21 (Basso-Cambo - Colomiers), la ligne 37 (Jolimont - La Plaine), et quelques autres ; mais qui restent relativement proches du centre ville par rapport à l'étalement de l'agglomération.
A noter l'ouverture de la ligne B en juillet 2007 et la mise en place de la ligne de bus 27 reliant les quartiers des faubourgs Est (Lycée toulouse lautrec-lespinet), et de la création de la ligne 34 passant plutôt au sud du centre (Arènes - Croix de Pierre - Ramier - Récollets - Rangueil). Toutefois, ces lignes restent très proches du centre (100% dans le territoire de Toulouse), et aucune création de ligne de banlieue à banlieue est à l'ordre du jour.
[modifier] Une fréquentation des transports en commun plutôt faible
35% des toulousains affirment prendre les transports en communs chaque jour et 60% affirment les utiliser fréquemment. Pourtant, la part des transports dans l'agglomération ne représente que 8% des déplacements quotidiens. Néanmoins, avec l'ouverture de la ligne B du métro, cette fréquentation pourrait être augmentée jusqu'à 20%[réf. nécessaire].
Ainsi, selon les estimations, la ligne A deviendrait l'une des lignes provinciales les plus fréquentées avec environ 230 000 passagers quotidiens, et la ligne B en transporterait environ 150 000. Cependant, le manque d'infrastructures lourdes (tramways, autres lignes de métros) limite l'augmentation de cette part des déplacements. L'utilisation de bus sur une ville aussi étalée ne rendant pas attractif les transports en commun en dehors du centre-ville[réf. nécessaire].
[modifier] Le Métro : Les lignes A et B
[modifier] Ligne A : Basso-Cambo/Balma-Gramont
- La ligne A, Basso-Cambo - Balma Gramont, axe sud-ouest - nord-est (anciennement jusqu’à Jolimont, l'extension a été mise en service en décembre 2003) : ouverte en 1993, elle est principalement souterraine, mais comporte quelques sections sur viaduc. La ligne dénombre 18 stations pour 12,5 km. Il s'agit d'un métro automatique sur pneu de type Véhicule automatique léger (VAL 206 et VAL 208). Chaque rame est courte et a une faible capacité, ce qui est contrebalancé par une forte fréquence de passage (1 min 20 en heure de pointe ; 6 minutes en heure creuse). Elle transporte généralement 170 000 personnes par jour. Les rames partent des terminus à 5h15 (premier départ) le matin et à 0h00 (dernier départ) le soir ou 0h42 les vendredi et samedi. Il faut 22 minutes pour se rendre d'une extrémité à l'autre.
[modifier] Ligne B : Borderouge/Ramonville
- La ligne B, inaugurée et ouverte aux voyageurs le 30 juin 2007, axe Nord-Sud entièrement souterrain, allant du quartier de Borderouge jusqu'au nord de la commune de Ramonville Saint-Agne, en 15 km et 20 stations. Là encore, le système VAL a été choisi. Un prolongement en aérien de 5 km vers le sud à la gare de Labège-Innopole (qui sera alors déplacée) est à l'étude.
[modifier] Le train urbain : Les lignes C et D
[modifier] Ligne C : Arènes/Colomiers-Gare
La ligne C correspond à une portion de la voie de chemin de fer allant de Toulouse à Auch.
La longueur de cette ligne est de 7 km avec 6 stations : Arènes-St Cyprien ; TOEC ; Lardenne ; St Martin du Touch ; Ramassiers ; Colomiers. La voie est non électrifiée, et n'est pas double sur toute la longueur : une portion en voie unique subsiste sur le pont-rail au dessus de la rocade malgré la rénovation en profondeur qui a eu lieu au début des années 2000[13].
Elle est exploitées par la SNCF sous l'autorité de la Région Midi-Pyrénées, car il s'agit de TER. La tarification est urbaine : il y a possibilité d'utiliser un billet SNCF ou les tickets de transport Tisséo , permettant des correspondances avec le réseau bus + métro Tisséo.
Cette ligne est en service (c'est à dire : les trains sont accessibles avec un ticket urbain) depuis 1993. À cette époque, les trains s'arrêtaient seulement aux gares des Arènes, de Lardenne (nommée Gare des Capelles) et de Colomiers[14]. Depuis 2003, de nouvelles haltes ont été construites, et la circulation des trains est renforcée. Les trains le plus souvent utilisés sont des X 73500.
Sur cette ligne passent également des TER partant de Toulouse Matabiau allant jusqu'aux villes de L'Isle Jourdain et Auch, au départ de la gare de Matabiau. Ils sont soit directs entre St Cyprien et Colomiers soit semi-directs, marquant uniquement l'arrêt à Lardenne, et font eux aussi partie de la desserte "ligne C". Les trains utilisés dans ce cas là sont des X 72500, généralement.
La desserte se fait de 6h du matin à 21h, et elle n'est pas purement cadencée. Par exemple, la desserte en omnibus se fait la plupart du temps à la demi heure, l'absence de certains services (il n'y a pas de départ de St Cyprien à 10h50 alors qu'il y en a eu à 10h20 et qu'il y en aura à 11h20). On peut tout de même dire que la desserte se fait grosso-modo à la fréquence de : - 20 mn entre St Cyprien et Colomiers (47 allers/retours par jour),
- 25 mn entre St Cyprien ou Colomiers et Lardenne (38 A/R par jour),
- 30 mn entre n'importe quelle des six gares de la ligne (28 A/R par jour)[15].
Les fréquences sont notablement réduites les weekends et jours fériés (divisées par deux).
Le trafic de la ligne C, à la suite du renforcement de 2003, est passé de ~250 passagers à 1000 passagers par jour[16].
A noter l'existence d'une association, IVAC (Il y a une Vie Après Colomiers) regroupant les utilisateurs de la ligne C, et prônant un prolongement du cadencement au delà de Colomiers, jusqu’à Brax, et vers Toulouse jusqu’à la gare St-Agne[17].
[modifier] Ligne D : Gare Matabiau/Muret-Gare
La ligne D concerne les trains régionaux empruntant la ligne allant de Toulouse vers Montréjeau et Luchon.
Elle relie la gare Matabiau à Muret (troisième ville de l'agglomération et du département) avec une halte en gare St-Agne et à Portet-St-Simon. Elle a été mise en service en décembre 2004, suite à quelques travaux (signalisation, gare de Muret) et une augmentation de la fréquence des trains, après quelques difficultés[18].
Actuellement, les fréquences sont, approximativement : - 20mn entre Toulouse Matabiau et St Agne (47 A/R par jour)
- 30 mn entre Toulouse Matabiau ou St Agne et Portet St Simon (32 A/R par jour),
- 45 mn entre Toulouse Matabiau ou St Agne et Muret (20 A/R par jour).
Là encore, le nombre de trains est notablement réduit les weekends et jours fériés.
Cette ligne n'est pas intégrée à la tarification urbaine, et n'est pas non plus indiquée sur les plans de Tisséo, c'est en quelque sorte une ligne "fantôme" . Mais il existe une tarification combinée "Toulouse Muret" + réseau tisséo, en toute discrétion[19].
[modifier] Autres lignes de train inscrites dans le PDU de 2001
Toutes les autres lignes de train de l'étoile de chemin de fer toulousaine sont censées d'après le PDU être "améliorées", sans plus de détail, ni beaucoup de résultats.
[modifier] Le tram : Les lignes E et F
[modifier] La ligne E : Arènes/Beauzelle-Garossos
Il s'agit du premier projet de tramway moderne dans l'agglomération. À sa mise en service commercial fin premier, début second trimestre 2010, le tramway transportera quotidiennement 30.000 voyageurs, depuis les Arènes (correspondance avec les lignes A et C), jusqu’aux limites de Beauzelle, via des quartier de Purpan, Ancely et la ville de Blagnac. Longue de près de 11 kilomètres, elle comportera 19 stations dont 7 sur le territoire de Toulouse. La ligne E desservira des quartiers déjà anciens comme Casselardit et Ancely, mais aussi des secteurs en pleine mutation comme le Zénith, Purpan et la Cartoucherie. Un tapis vert environnera les voies sur la majeure partie du tracé sur lesquels rouleront des Citadis d'Alstom.
Par rapport aux lignes A et B, deux premières lignes fortes de transports en commun de Toulouse, la ligne E constitue une véritable avancée dans le sens où c'est la première ligne forte à réellement sortir du territoire communal de Toulouse, et à desservir des morceaux banlieue dans leur globalité (ici, Blagnac) avec la qualité de service (vitesse, fréquence, amplitude horaire) qui en découle.
Quand le projet de cette ligne a été lancé pour de bon, il était prévu un lancement commercial en 2009. Mais des réserves[20] ont entaché l'avis favorable de la commission d'enquête publique, et ont freiné le processus. Le maître d'œuvre —Tisséo SMTC- ayant accepté d'y répondre, un délai a été nécessaire avant l'obtention de la déclaration utilité publique, qui a eu lieu le 16 février 2007 alors qu'elle était attendue à la base en automne 2006.
Les travaux ont commencé pendant l'été 2007[21].
Des études sont lancées par Tisséo-SMTC, pour mesurer la faisabilité et la rentabilité d'une branche de la ligne E desservant l'aéroport. Par ailleurs la ligne E a vocation à être prolongée. Le PDU de 2001 ne le mentionne pas mais une version non officielle de révision de PDU de 2004 en faisait égard. Il s'agirait de passer par le boulevard Déodat de Séverac, l'île du Ramier, Rangueil et Montaudran pour atteindre Saint-Orens. Aucune date prévisionnelle de mise en service n'est prévue.
Diaporama d'une maquette du tram de la ligne E, sur le site de la Dépêche du Midi
[modifier] Ligne F : Pont Jumeaux/Montaudran
Devant être réalisée à l'horizon 2015, cette ligne est inscrite au P.D.U. sous l'intitulé "système guidé". Le type de matériel qui l'utilisera n'est donc pas encore connu : il pourra s'agir d'un tramway ferré, d'un trolleybus sur pneus guidé mécaniquement ou immatériellement par guidage optique. Aucune étude n'ayant été effectuée concernant ce projet à ce jour, sa réalisation à l'horizon 2015 est sérieusement remise en cause.
[modifier] Les autobus
[modifier] Principes d'organisation du réseau
Toulouse possède un réseau de 74 lignes de bus (environ 650km de lignes diversement bien desservies) ainsi que des TaxiBus et des navettes de Transports à la Demande. Juste avant la mise en service de la ligne B, ce sont les bus qui effectuaient le plus de déplacements sur le réseau (200 000 contre 170 000 pour le métro).
Les lignes de bus sont organisées globalement en étoile (cf supra), malgré la présence de plusieurs boulevards encerclant la ville à différentes distance du centre ville, dont un boulevard périphérique autoroutier complet.
Les horaires de passage des bus des différentes lignes sont très variable. Pour les lignes à fort trafic à l'intérieur de Toulouse, les passages sont réguliers toutes les n minutes (on parle de "ligne à fréquence", 5 à 15mn). Au contraire, pour les nouvelles lignes desservant des communes en périphérie, il peut n'y avoir qu'une dizaine de dessertes par jour ou moins ("ligne à horaire")
Les lignes les plus fortes de l'ancien réseau étaient[22]:
- ligne 2 : environ 17 000 validations / jour (Cours Dillon - Rangueil Université ou CHR Rangueil),
- ligne 10 : environ 21 000 validations / jour (États-Unis Fondeyre - Lespinet Struxiano),
- ligne 16 : environ 15 000 validations / jour (Stade Ernest Wallon ou Sept Deniers - Cité de l'Hers),
- ligne 22 : environ 12 000 validations / jour (Marengo SNCF - Gonin),
- ligne 24 : environ 12 000 validations / jour (Leclerc - Rangueil Cité U),
- ligne 38 : environ 18 000 validations / jour (Amouroux - Empalot),
Vers 19h30 le trafic des bus est fortement réduit sur l'ensemble des lignes. L'horaire du dernier bus de la soirée pour la desserte des communes périphériques est vers 20h20. Au delà, seules les lignes à l'intérieur de Toulouse fonctionnent et elles se limitent à partir de 22h à 6 lignes de soirée[23].
Les bus utilisés sont des Mercedes O405GN, des Heuliez GX 107, GX 317, GX317GNV, GX 327 ainsi que trois GX327GNV utilisés dans le cadre du projet Althytude[24] avec un mélange d'hydrogène et de GNV. Suivra une commande de bus standard GNV suite à l'appel d'offres pour l'année 2008. 15 Irisbus Citelis 18 Diesel ont été commandés pour la fin de l'année 2007 et 15 autres courant 2008.
Les navettes électriques du centre ville sont des Oreos 22 E, et les TAD ainsi que les navettes 107 et 108 sont généralement équipées en Renault Master ou Opel Vivaro.
[modifier] Réorganisation après l'arrivée de la ligne B
L'arrivée de la ligne B est une occasion pour supprimer ou rabattre des lignes de bus qui opéraient dans les zones desservies par cette nouvelle ligne de métro. Ceci permet de redistribuer l'offre de bus sur d'autres zones, généralement en banlieue. En particulier les zones sud et sud est de la banlieue profiteront de ces augmentations de fréquences, couplées avec la mise en service de sites propres (cf infra). Il y aura jusqu’à un bus toutes les 5 minutes sur la RN113 à Castanet-Tolosan et à Auzeville-Tolosane, par exemple. Les lignes vers Plaisance-du-Touch, Portet-sur-Garonne et Castelginest, entre autres, seront également renforcées.
Un document de communication a été publié récemment par le SMTC, décrivant les diverses modifications du réseau[25].
Le réseau de nuit a un léger renforcement. Toutes les lignes passeront à un cadencement à la demi-heure alors avant la mise en service de la ligne B, toutes les lignes de soirée étaient cadencées à l'heure (sauf la N2, cadencée à la demi-heure). De plus, elles suivront quasiment le même tracé que des lignes de jour, en en reprenant le numéro, alors qu'avant la ligne B, les lignes de nuit étaient des lignes spéciales faisant toutes terminus à Marengo SNCF, même si elle reprenaient en partie des tracés de lignes existantes. Une nouvelle ligne passera en service de nuit, la 66 (Cours Dillon - Blagnac Grand Noble), préfigurant l'arrivée de la ligne E - il s'agira donc de la ligne de nuit allant le plus loin en banlieue alors que la nord-ouest n'avait jamais été desservi après 22h jusqu'alors. Les heures de fin de service ont peu varié, 0h30 pour le dernier service centre ville - banlieue (1h les vendredi et samedi) contre 0h00 environ actuellement. Les lignes en service de nuit seront donc les 2S, 10S, 12S, 16S, 22S, 38S, et 66S.
Pour l'année 2008, une ligne de bus est ajoutée (ligne 29) partant de la station de métro de « La Vache » sur la ligne B jusqu'au quartier Saint-Michel par les boulevards suite à différentes plainte de la part d'habitant du quartier des Minimes et de Saint-Michel qui avec la ligne B n'avaient plus de desserte. La mise en service devrait être durant le premier semestre.
[modifier] Les infrastructures supplémentaires
Depuis le début des années 2000, des projets de sites réservés pour bus progressent.
Il s'agit de faire circuler les bus sur des couloirs réservés avec priorité aux intersections (feux tricolores contrôlés à distance) afin d'améliorer la vitesse commerciale des lignes. Les arrêts de bus sont plus espacés qu'à l'habitude, là encore pour améliorer la vitesse commerciale. Ils sont par ailleurs construits avec plus de soin, avec un quai haut pour un accès de plain-pied, une pente douce pour l'accès aux personnes à mobilité réduite.
Le premier à être réalisé est le site propre du secteur Est, entre Balma-Gramont et la commune de Quint-Fonsegrives. C'est un site propre bidirectionnel dans sa première partie (sur la commune de Balma) puis un site à sens unique à sens alterné sur la commune de Quint-Fonsegrives. Une fois terminé ce site propre accueillera un bus toutes les 7 minutes sur son tronc commun, vers le centre de Balma (72), Quint Fonsegrives (77) et la zone industrielle de Ribaude à Saint-Orens-de-Gameville (83). Il sera également emprunté par les navettes à la demande 106. Les deux premiers kilomètres ont été ouverts fin 2005. L'intégralité de l'infrastructure sera mise en service fin 2007.
Le site propre de la RN113 ira dans le sud de l'agglomération : Ramonville-Saint-Agne, Auzeville-Tolosane et Castanet-Tolosan. Le plus gros du projet part du terminus de la ligne B "Ramonville", descend l'avenue François Mitterrand à Ramonville puis la Route de Narbonne à Ramonville puis Auzeville avec un site propre bidirectionnel. À l'entrée de Castanet, l'aménagement se réduit à des aménagements aux carrefours, reprenant le tracé de l'actuel 62 passant par le boulevard des Genêts, jusqu’à Maladie. Il ouvrira en janvier 2008. Ce projet devait également comporter une deuxième branche, partant de la station Université Paul Sabatier et traversant le cœur de Ramonville (par l'avenue Tolosane) par un site propre unidirectionnel alterné permettant quand même un gain de trois minute sur cette traversée d'environ 4 km. Il ne sera pas réalisé puisqu'il a reçu un avis défavorable à l'enquête publique[réf. nécessaire].
Parmi les projets on compte
- Rangueil - Montaudran ("LMSE" : Liaison Multimodale Sud Est - bus en site propre)
- Basso-Cambo - Cugnaux ("VCSM" : Voie du Canal St Martory - bus en site propre)
[modifier] Annexes
[modifier] Notes et références
- ↑ Site non officiel des bus et cars de Toulouse
- ↑ Source : le document du PDU, page 67
- ↑ Source : 20minutes du 8 décembre 2003
- ↑ Source : 20minutes du 27 octobre 2005 : "Si la régie l’emporte, Jean-Luc Moudenc a l’intention de demander au préfet de dissoudre Tisséo. Pour ne pas en arriver là, il a indiqué hier qu’il comptait « sur une prise de conscience des élus du conseil général et donc sur un vote en faveur de la DSP, seule option à garantir le service public au 1er janvier 2006 »."
- ↑ Source : 20minutes du 13 décembre 2006
- ↑ Source : 20minutes du 21 février 2006
- ↑ Source : L'Express n°2916, page II
- ↑ Source : Legifrance
,l'article L. 5721-2 du code général des collectivités territoriales, est complété par un alinéa ainsi rédigé : «Lorsqu'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre dont la population est supérieure à 400 000 habitants a transféré sa compétence en matière d'organisation des transports urbains à un syndicat mixte, sa représentation au titre de cette compétence est au moins égale à la majorité des sièges composant le comité syndical. Les statuts des syndicats mixtes existant à la date de promulgation de la loi n° 2006-10 du 5 janvier 2006 relative à la sécurité et au développement des transports devront être mis en conformité avec cette disposition dans un délai de six mois à compter de la publication de la même loi. Les autres membres du syndicat peuvent être autorisés par le représentant de l'État dans le département à se retirer pendant ce délai.»
- ↑ Source : 20minutes du 29 mars 2007
- ↑ Plus de détails sur ce blog
- ↑ La somme de ces deux chiffres est différente du chiffre donné en début d'article de 290 000 déplacements par jour. En effet, le nombre de déplacements prend en compte les correspondances, et compte pour 1 un trajet empruntant plusieurs lignes à la suite.
- ↑ Source : enquête Origine Déplacements 2004, page 4
- ↑ Détail des travaux effectués
- ↑ reseau 2002.pdf Plan du réseau SEMVAT de 2002
- ↑ Source : les horaires hiver de la SNCF lus sur RIHO
- ↑ Source : 20 minutes du 17 septembre 2004
- ↑ Source : Site de l'IVAC, Reprise des arguments d'IVAC sur intermodalite.com
- ↑ Source : 20 minutes du 22 décembre 2004
- ↑ Source : Site des TER Midi-Pyrénées
- ↑ Source : 20 minutes du 9 novembre 2006
- ↑ Source : Site de Tisséo
- ↑ Source : Dossier de la déclaration d'utilité publique de la ligne E, partie B, page 19
- ↑ Page du site de tisséo sur le réseau de soirée
- ↑ Site du projet
- ↑ L'Abcdaire