Joseph Antoine René Joubert
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Joseph Antoine René Joubert | |
Origine : | France |
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Hommage : | nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile |
Joseph-Antoine-René Joubert, né le 11 novembre 1772 à Angers, mort le 23 avril 1843 à Paris, fut un général français du Premier Empire.
- Ne pas le confondre avec le général Barthélemy Catherine Joubert (1769-1799), tué à Novi.
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[modifier] Biographie
Volontaire le 15 septembre 1791 dans le 1er bataillon de Maine-et-Loire (85e demi-brigade d'infanterie de ligne en l'an IV), il fit les campagnes de 1792 et 1793 à l'armée du Nord, se trouva au siège de Verdun en août 1792, combattit à Jemmapes, passa sergent le 16 du même mois., sergent-major le 19 janvier 1793 , et prit part aux sièges de Maestricht et de Valenciennes en février et mai suivants.
Nommé sous-lieutenant et lieutenant le 25 pluviôse et 2 ventôse an II, étant à l'armée des Alpes, il se rendit en l'an IV à l'armée d'Italie , assista à la prise de Mondovi et à celle de Ceva , combattit à Dégo, au passage du pont de Lodi, puis à la bataille de Castiglione en l'an IV, se distingua au passage du pont d'Arcole en l'an V , ainsi que le 25 nivôse suivant, à la bataille de Rivoli, où, à la tête de 30 hommes de la 85e demi-brigade, il fit prisonniers 2 000 Autrichiens.
Breveté d'un sabre d'honneur en récompense de cette action d'éclat , et promu capitaine le 9 brumaire an VI, il embarqua à Marseille pour l'Égypte en floréal, de la même année, se trouva aux batailles de Chebreiss et des Pyramides, passa, le 12 pluviôse an VII, dans le régiment des dromadaires, et fit, avec son grade, la campagne de Syrie. Présent aux sièges du fort d'El-Arisch, où il fut blessé de deux coups de feu aux deux cuisses le 27 du même mois , il prit une part brillante aux sièges de Jaffa et de Saint-Jean-d'Acre, rentra dans la Basse-Égypte, et combattit à Aboukir et à Héliopolis.
Adjoint aux adjudants-généraux le 3 thermidor an VIII, aide-de-camp du général de division Lagrange le 25 ventôse an IX, il revint en France avec l'armée d'Orient, obtint le 9 nivôse an X le grade de chef de bataillon dans la 64e demi-brigade d'infanterie de ligne. (64e régiment de même arme en l'an XII), et fut nommé officier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, étant à l'armée des côtes de l'Océan (camp de Vimereux).
Il fit, avec le 5e corps de la Grande Armée, les deux campagnes de l'an XIV et celles de 1806 et 1807 en Autriche, en Prusse et en Pologne; il était à la prise d'Ulm, fut blessé grièvement d'un coup de boulet à la bataille d'Austerlitz, devint colonel le 20 janvier 1806, commanda le 64e régiment aux batailles d'Iéna, d'Eylau et de Friedland, et le 30e de ligne à la bataille d'Eckmühl, à la prise de Ratisbonne, à la bataille d'Essling, enfin à celle de Wagram, où il reçut une balle dans la jambe gauche.
L'Empereur lui conféra, comme récompense, le titre de baron.
Resté à l'armée d'Allemagne et promu au grade de général de brigade le 6 août 1811, il quitta Hambourg le 14 octobre suivant pour se rendre au corps d'observation de l'Océan, et, placé dans la 11e division d'infanterie qui fit partie du 3e corps de la Grande Armée pendant la campagne de 1812 en Russie, il se trouva à la prise de Smolensk le 17 août, fut nommé commandant de la Légion d'honneur le 2 septembre suivant, et combattit à la bataille de la Moskowa le 7 du même mois, ainsi qu'au passage de la Bérézina les 26, 27 et 28 novembre suivant.
Attaché au 2e corps d'observation en 1813, puis chevalier de la Couronne de Fer le 17 mai, à la suite de la première bataille de la campagne de Saxe (Lützen), il combattit à Bautzen, à Dresde, à Leipzig et Hanau , et se replia sur le Rhin avec les débris du 6° corps.
Le 1er février 1814, à la bataille de Brienne, chargé de la défense du village de Chaumesnil, il y soutint les attaques d'un ennemi six fois plus nombreux que les troupes qu'il avait à lui opposer, et se fit encore remarquer le 11 du même mois à la bataille de Montmirail, puis, le 14, à la bataille de Vauchamps. Conservé en activité sous la première et la seconde Restauration , et nommé, le 8 août, au commandement du département de la Corrèze, puis chevalier de Saint-Louis le 20 du même mois, le général Joubert conserva son commandement pendant les Cent-Jours, et fut mis en demi-solde le 27 janvier 1816.
Adjoint à l'inspection générale de l'infanterie dans la 13e division militaire le 22 août, puis inspecteur général de la même arme en 1817 et en 1818 ; enfin appelé au commandement du Morbihan, le 7 avril 1819, il passa, le 21 avril 1820, à celui d'Ille-et-Vilaine, et reçut du roi, le 17 août 1822, le titre de vicomte.
Admis à la retraite le 4 mars 1835, le général Joubert est mort à Paris le 23 avril 1843.
[modifier] États de service
Blessé au combat le 6 juillet 1809
[modifier] Décoration et titres
- 2 septembre 1812 : Commandeur de la Légion d'honneur
- 15 août 1809 : baron d'Empire
[modifier] Source partielle
« Joseph Antoine René Joubert », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail édition](Wikisource)