Jean Joseph Amable Humbert
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Jean Humbert | |
Naissance : | 22 août 1767 Saint-Nabord, France |
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Décès : | 3 janvier 1823 (à 55 ans) Nouvelle-Orléans, États-Unis |
Origine : | Français |
Allégeance : | Royaume de France Royaume des français République française États-Unis d'Amérique Mexique |
Grade : | Général de brigade |
Conflits : | Guerres de la Révolution française Chouannerie Guerre de Vendée Rebellion irlandaise Révolution haïtienne Guerre de 1812 Guerre d'indépendance du Mexique |
Faits d'armes : | Bataille d'Étrelles Siège de Quiberon Bataille de Castlebar Bataille de Ballinamuck Expédition de Saint-Domingue Bataille de La Nouvelle-Orléans |
Jean Joseph Amable, né à Saint-Nabord à la ferme de la Couare (Vosges), le 22 août 1767, mort à La Nouvelle-Orléans, le 3 janvier 1823, est un général de la Révolution française.
[modifier] Sous la Révolution
Il ne reçoit aucune éducation pendant sa jeunesse et devient marchand de peaux de lapins. Sergent de la Garde Nationale de Lyon à sa création, en juillet 1789, Jean Joseph Amable Humbert s'engage au 13e bataillon de volontaires des Vosges, le 1er avril 1792. Il est capitaine, le 11 août 1792, lieutenant-colonel, quatre jours plus tard, général de brigade, le 9 avril 1794.
Il fait campagne dans l'Ouest contre les Chouans et commanda en 1795, la ville de Vitré et participa au Siège de Quiberon.
Auparavant il avait entamé des démarches négociatrices avec les Chouans à la fin de la Terreur. Boishardy lui proposa une rencontre et Humbert se rendit au rendez-vous sans escorte. Boishardy, plus prudent, était venu avec 50 hommes et fut touché par cette marque de confiance. Humbert rencontra ensuite Cormatin et des pourparlers s'engagèrent. Ces mesures furent à l'origine du traité de la Malbilais.
Humbert entretint des rapports presque amicaux avec des officiers chouans comme Boishardy et Boisguy. Respecté par ses adversaires, le colonel chouan Toussaint du Breil de Pontbriand écrivit à son propos : « Les royalistes n'ont eu qu'à se louer de sa loyauté ».
Il est affecté en 1796 à l'armée de Rhin-et-Moselle.
Mais son principal titre de gloire, si l'on peut dire, est sa participation à l'expédition d'Irlande. Lors de la bataille de Castlebar, à la tête d'une force franco-irlandaise de 2000 soldats, il mit en déroute les 6000 britanniques du lieutenant Cornwallis qui occupaient la ville. Leur fuite fut plus tard surnommée " la course de Castlebar "
Débarqué à Killala, le 22 août 1798, il remporte quelques succès avant d'être obligé de se rendre à Ballinamuck le 8 septembre. Échangé fin 1798, il est affecté à l'armée du Danube puis à celle d'Helvétie.
[modifier] Sous le Consulat et le Premier Empire
Il est envoyé à la fin de 1801 à Saint-Domingue. Accusé de rapines et de prévarications, de «relations avec des chefs de brigands», etc, il est destitué en janvier 1803. Humbert est autorisé en 1812 à passer au service des États-Unis. Il devient un franc maçon éminent dans la loge l'Etoile Polaire à la Nouvelle-Orléans. Il participe à la Guerre de 1812 dans l'armée américaine. Il combattit aussi brièvement pendant la Guerre d'indépendance du Mexique au sein de l'armée rebelle mexicaine. De retour à la Nouvelle-Orléans, il y meurt le 3 janvier 1823.