Amédée de Broglie
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Victor Amédée Marie, prince de Broglie, est un militaire et homme politique français né à Paris (ou à Broglie) le 23 octobre 1772 et mort au château de Rasnes (Orne) le 2 janvier 1852.
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[modifier] Biographie
Dernier des quinze enfants de Victor-François de Broglie (1718-1804), Amédée de Broglie fut d'abord destiné à l'Église, mais la Révolution française le vit émigrer en Allemagne avec sa famille. Il s'enrôla dans l'armée des princes dans le « régiment des cocardes blanches » que commandait son père.
Après la mort de son frère en 1794, il devint colonel de ce régiment. Il fit campagne en 1796 et 1797 dans l'armée des alliés, reçut la croix de chevalier de Saint-Louis en 1799. Nommé gentilhomme d'honneur du duc d'Angoulême, il fut promu maréchal de camp à l'occasion du mariage de ce prince en 1799.
Il rentra en France sous le Consulat et contracta un riche mariage en épousant dans l'Orne (ou à Paris), le 20 novembre 1801 Geneviève de Montreuil (1774-1839) dont il eut une fille, Victorine (1802-1855), qui devait épouser en 1821 Alphonse, duc de Berghes-Saint-Winock.
En 1813, il refusa le commandement d'un régiment de gardes d'honneur que lui offrait Napoléon Ier. Sous la Première Restauration, il fut nommé inspecteur de la cavalerie. Retiré dans l'Orne pendant les Cent-Jours, il fut chargé, après la Seconde Restauration, de licencier les fédérés de Normandie.
Le 22 août 1815, le collège de département de l'Orne l'élut député[1]. Il prit place dans les rangs de la droite modérée. Réélu le 20 septembre 1817[2], il fut un soutien inébranlable du gouvernement. Aux élections du 25 février 1824, il fut battu dans le 3e arrondissement électoral de l'Orne (Argentan)[3] et quitta définitivement la vie politique. Admis à la retraite comme maréchal de camp le 10 octobre 1835, il se retira dans son château de Rasnes.
[modifier] Références
[modifier] Source
- « Amédée de Broglie », dans Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français (1789-1891), XIXe siècle [détail édition](Wikisource)